Répondant à Netanyahu, l’Iran nie être à l’origine de l’attaque d’un pétrolier
Le Campo Square, navire battant pavillon libérien lié au magnat israélien du transport maritime Eyal Ofer, avait été attaqué par un drone iranien présumé il y a dix jours

L’Iran a rejeté, lundi, les accusations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a déclaré que la république islamique était à l’origine de l’attaque menée contre un pétrolier lié à un Israélien en mer d’Arabie.
« Nous rejetons avec force l’accusation faite par le régime sioniste contre l’Iran concernant l’attaque d’un pétrolier israélien », a dit Nasser Kanaani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Téhéran, au cours d’une conférence de presse hebdomadaire, des propos rapportés par Reuters.
« Nous sommes très actifs dans le but de maintenir la sécurité et la liberté de navigation dans les eaux internationales et nous continuerons à le faire », a-t-il ajouté.
Netanyahu avait accusé l’Iran, dimanche, d’être à l’origine de cette attaque au drone.
Cette frappe, le 10 février, avait pris pour cible le Camp Square, un pétrolier battant pavillon libérien, entraînant des dégâts mineurs et ne faisant pas de blessé. Le pétrolier serait lié à Zodiac Maritime, une entreprise contrôlée par le magnat du transport maritime israélien Eyal Ofer.
Ce n’est pas la première fois que des pétroliers israéliens sont la cible d’attaque alors qu’ils naviguent vers l’Extrême-Orient. Au mois de novembre, le Pacific Zircon, un autre pétrolier israélien battant pavillon libérien, avait été touché par un projectile au large d’Oman. Il n’y avait pas eu de blessé et aucune fuite de la cargaison n’avait été signalée.

Une année auparavant, au mois de juillet 2021, deux membres d’équipage, des ressortissants britannique et roumain, avaient été tué quand le Mercer Street, battant pavillon libérien et lié, lui aussi, à Ofer, avait été attaqué, là encore au large des côtes d’Oman.
L’entreprise avait qualifié l’attaque « d’acte de piraterie présumé ».