Rubio : « Le Hamas est une bande de sauvages et nous devons les traiter comme tels »
Le secrétaire d'État américain a refusé de dire si l'administration Trump accepterait l'offre du Hamas de libérer 5 otages américano-israéliens, dont 4 sont morts
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Interrogé vendredi sur l’annonce du groupe terroriste palestinien du Hamas selon laquelle il s’est dit prêt à libérer le dernier otage américano-israélien encore en vie ainsi que les corps de quatre binationaux, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a refusé de dire si l’administration Trump accepterait l’offre, tout en exigeant que tous les otages soient libérés.
« Notre priorité en tant que gouvernement américain est toujours de nous soucier de tous les otages », a affirmé Rubio aux journalistes lors d’une conférence de presse pendant le sommet du G7 au Canada.
« Nous voulons que tous les otages soient libérés. »
Il a ensuite fait écho aux propos tenus plus tôt cette semaine par l’envoyé américain pour les otages, Adam Boehler, concernant les échanges d’individus entre Israël et le Hamas.
« Ce sont des échanges ridicules : 400 personnes pour trois. C’est insensé », a déclaré Rubio.
« En plus de cela, vous voyez dans quelles conditions ces personnes sont libérées. »
« Nous restons les bras croisés, comme le monde entier, à faire comme s’il était normal et acceptable d’aller quelque part, d’enlever des bébés, des adolescents, des personnes qui n’ont rien à voir avec la guerre, qui ne sont pas des soldats […] et de les enfermer dans des tunnels pendant près d’un an et demi », a déploré Rubio.
« Nous agissons comme s’il s’agissait d’un échange normal […] C’est un scandale. Ils devraient tous être libérés », a insisté Rubio.
« Je ne vais pas commenter ce que nous allons accepter ou non, si ce n’est [pour dire que] nous tous, le monde entier, devons continuer à dire que les actes du Hamas sont scandaleux, ridicules, révoltants, répugnants. »
« Nous avons affaire à des sauvages. C’est tout. Ce sont des gens mauvais, des gens horribles, et nous devons les traiter comme tels. »