Salami menace de riposter à la mort d’un « conseiller » dans une frappe imputée à Israël
Le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique affirme "qu'Israël doit attendre une réponse à l'assassinat du conseiller militaire iranien Saeed Aviar" à Alep
Le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Hossein Salami, a menacé mercredi de riposter après qu’une frappe imputée à Israël a tué un conseiller iranien à Alep, en Syrie, dans la nuit de lundi à mardi.
« Israël doit s’attendre à une réponse à l’assassinat du conseiller militaire iranien Saeed Abiyar en Syrie », a déclaré Salami, cité par les médias iraniens.
En avril, l’Iran a lancé environ 300 missiles et drones sur l’État hébreu, qui ont presque tous été abattus par Israël et ses alliés, après une frappe israélienne présumée qui a tué un haut commandant du CGRI et plusieurs officiers à Damas.
Le général Abiyar du CGRI aurait été tué près de la ville syrienne d’Alep dans une frappe attribuée à Israël, selon l’agence de presse semi-officielle iranienne Tasnim.
Abiyar est présenté par Tasnim comme un conseiller, terme que l’Iran utilise pour désigner l’ensemble de son personnel militaire en Syrie. Selon le New York Times, Abyar faisait partie de la Force Al-Qods expéditionnaire du CGRI et était stationné en Syrie depuis 2012.
Tasnim, qui serait étroitement lié au CGRI, a indiqué que 17 personnes auraient été tuées dans une série de frappes aériennes israéliennes autour d’Alep juste après minuit lundi.