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Seine-et-Marne : Mitry-Mory sommée de retirer le drapeau palestinien de la mairie

La maire PCF se conformera à la décision de justice, mais a souligné n'être "pas d'accord avec la démarche initiée par le préfet qui a surréagi en mentionnant une extrême urgence"

Illustration : Des manifestants portant des drapeaux palestiniens, sur la Place de la République, à Paris, le 28 mai 2024. (Crédit : Geoffroy Van Der Hasselt/AFP)
Illustration : Des manifestants portant des drapeaux palestiniens, sur la Place de la République, à Paris, le 28 mai 2024. (Crédit : Geoffroy Van Der Hasselt/AFP)

La justice a demandé samedi à la mairie de Mitry-Mory (Seine-et-Marne) de suspendre sa décision de faire flotter le drapeau palestinien sur la façade de son hôtel de ville, suite à un recours de la préfecture.

Cette décision prise en référé (urgence, ndlr) est similaire à celle rendue vendredi par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, ordonnant le retrait du drapeau palestinien de la mairie de Gennevilliers (Hauts-de-Seine).

À Mitry-Mory (20 000 habitants), le drapeau palestinien a été hissé à côté du drapeau français le 17 juin, date à laquelle aurait dû s’ouvrir à New York la conférence pour la reconnaissance d’un État palestinien, finalement reportée.

« La décision de la maire de Mitry-Mory [Charlotte Blandiot-Faride, ndlr] d’apposer le drapeau palestinien sur la façade de la mairie et la décision du 18 juin 2025 par laquelle la même autorité a refusé de retirer ce drapeau sont suspendues », a indiqué le juge des référés dans son ordonnance.

Il a jugé que la décision de l’élue PCF portait gravement atteinte au principe de neutralité des services publics, Blandiot-Faride ayant selon lui, au travers d’un communiqué intitulé « L’urgence est à la reconnaissance de l’État de Palestine », manifesté la revendication d’une opinion politique.

Blandiot-Faride, également présidente de l’Association pour le jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF), a confirmé samedi à l’AFP qu’elle se conformerait à la décision de justice et ferait retirer le drapeau palestinien, comme indiqué au journal Le Parisien.

Elle a cependant souligné n’être « pas d’accord avec la démarche initiée par le préfet qui a surréagi en mentionnant une extrême urgence ».

« Ce n’est pas la première fois qu’on hisse des drapeaux étrangers sur notre mairie, on l’a fait au moment de l’invasion de l’Ukraine par la Russie », argumente la maire, qui dit prôner « le respect du droit international ».

Pour elle, comme pour le maire PCF de Gennevilliers Patrice Leclerc, « on est dans le deux poids deux mesures car la justice n’a pas statué dans l’urgence concernant le drapeau israélien hissé dès le 8 octobre à Nice ».

Le préfet des Alpes-Maritimes a demandé lundi 16 juin au maire de Nice, Christian Estrosi (Horizons), de retirer le drapeau d’Israël du fronton de la mairie, là aussi « au nom du principe de neutralité du service public ».

Estrosi ne l’a pas enlevé, affichant sa détermination à le laisser flotter sur son hôtel de ville tant qu’il restera des otages enlevés par le groupe terroriste palestinien du Hamas lors du du pogrom perpétré par ce dernier le 7 octobre 2023.

Les groupes terroristes de la bande de Gaza détiennent toujours 50 otages, dont 49 des 251 personnes enlevées par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. Parmi eux se trouvent les corps d’au moins 28 personnes dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne, et 20 seraient encore en vie. Les autorités israéliennes ont fait part de leurs vives inquiétudes concernant le sort de deux autres personnes.

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