Israël en guerre - Jour 649

Rechercher

Gennevilliers: le tribunal administratif confirme le retrait du drapeau palestinien du parvis de l’hôtel de ville

L'édile a dénoncé un "un deux poids, deux mesures", soulignant la réactivité du tribunal administratif alors qu'un tribunal administratif à Nice avait rejeté un recours concernant un drapeau israélien

Patrice Leclerc, maire communiste de la banlieue parisienne de Gennevilliers. (Capture d'écran : YouTube)
Patrice Leclerc, maire communiste de la banlieue parisienne de Gennevilliers. (Capture d'écran : YouTube)

Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a ordonné vendredi le retrait du drapeau palestinien hissé sur le parvis de l’hôtel de ville de Gennevilliers, comme l’avait demandé le préfet des Hauts-de-Seine.

« Il est enjoint à la commune de Gennevilliers de retirer le drapeau palestinien installé sur le parvis de son hôtel de ville sans délai », écrit un juge des référés du tribunal administratif dans son ordonnance.

« Je vais évidemment respecter la décision de justice, le drapeau sera descendu demain (samedi) matin », réagit le maire de Gennevilliers Patrice Leclerc (PCF), contacté par l’AFP.

« Je constate à nouveau un deux poids, deux mesures », remarque-t-il, soulignant la réactivité du tribunal administratif à la demande du préfet alors qu’un tribunal administratif à Nice avait rejeté fin mai 2024 un recours concernant un drapeau israélien « pour défaut d’urgence ».

Après le déploiement du drapeau palestinien à Gennevilliers le 10 juin, le préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, avait estimé que le fait de hisser ce drapeau constituait « un symbole politique » et « une atteinte au principe de neutralité des services publics ».

« Compte tenu du contexte international sensible dans lequel s’inscrit la démarche de la commune de Gennevilliers, le pavoisement d’un drapeau, symbole politique d’une autorité étrangère, sur le parvis de son hôtel de ville, témoigne, selon les écritures mêmes de la commune, de l’expression d’une solidarité envers +une nation victime d’une opération militaire’ et s’inscrit dans un contexte de +soutien à la reconnaissance d’un Etat palestinien' », argue le juge des référés dans son ordonnance.

Dimanche 15 juin, la préfecture de Seine Saint-Denis avait demandé au maire de Saint-Denis « le retrait du drapeau palestinien hissé sur la façade de l’hôtel de ville en application du principe de neutralité des services publics ».

Hissé vendredi en présence de l’ambassadrice de la Palestine en France dans le cadre d’un week-end de mobilisation, le drapeau a été retiré dimanche comme prévu initialement.

A Gennevilliers, « je me réserve la possibilité de remettre des drapeaux, ou d’appeler les habitants à mettre des drapeaux, si la mairie de Nice ou d’autres mairies n’ôtent pas les leurs », prévient le maire.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.