Israël en guerre - Jour 561

Rechercher

Syrie : l’administration autonome kurde conteste la légitimité du nouveau gouvernement

Le nouveau gouvernement "ne tient toujours pas compte de la diversité syrienne", déplore l'administration autonome

Le commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi, s'exprimant lors d'une conférence de presse dans la ville de Hasakeh, au nord-est de la Syrie, le 6 décembre 2024. (Crédit : Delil Souleiman/AFP)
Le commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi, s'exprimant lors d'une conférence de presse dans la ville de Hasakeh, au nord-est de la Syrie, le 6 décembre 2024. (Crédit : Delil Souleiman/AFP)

L’administration autonome kurde qui contrôle de vastes territoires dans le nord et le nord-est de la Syrie a contesté dimanche la légitimité du nouveau gouvernement formé par la coalition islamiste ayant renversé Bashar el-Assad à Damas.

« Le gouvernement annoncé […] ressemble fortement à son prédécesseur, en ce qu’il ne tient toujours pas compte de la diversité syrienne », a estimé l’administration dans un communiqué, au lendemain de l’annonce de sa formation.

« Un gouvernement qui ne reflète pas la diversité et la pluralité du pays ne pourra pas assurer une gestion saine de la Syrie », a-t-elle ajouté. « Par conséquent, nous ne nous considérons pas concernés par l’application ou l’exécution des décisions émanant de ce gouvernement. »

Dans un discours samedi au cours de la cérémonie annonçant le gouvernement, Ahmad al-Sharaa, qui a pris le pouvoir à la tête d’une coalition islamiste le 8 décembre, a affirmé sa volonté « d’édifier un État fort et stable ».

Le cabinet de 23 ministres, majoritairement composé d’Arabes sunnites et dont les postes clés ont été confiés à des proches d’Al-Sharaa, compte un seul ministre kurde, qui n’est pas issu des territoires contrôlés par l’administration autonome.

L’administration kurde a conclu mi-mars un accord avec le pouvoir d’Al-Sharaa pour intégrer ses institutions dans l’État, le nouveau pouvoir souhaitant compléter le processus d’unification du pays après plus de 13 ans de guerre qui ont déchiré la Syrie.

Mais certains analystes craignent que cet accord ne reste lettre morte, les Kurdes, une minorité qui représente 15 % de la population, ayant déjà émis des critiques concernant la déclaration constitutionnelle qui a accordé les pleins pouvoirs au président pour une période transitoire de cinq ans.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.