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Téhéran : Les négociations ne s’éterniseront pas, mais l’accord peut être sauvé

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien affirme que le retour à l'accord de 2015 est possible "si les États-Unis abandonnent l'héritage raté de Trump"

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saeed Khatibzadeh pendant une conférence de presse à Téhéran, le 22 février 2021. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Saeed Khatibzadeh pendant une conférence de presse à Téhéran, le 22 février 2021. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

L’Iran a déclaré samedi qu’il ne négocierait pas éternellement avec les États-Unis sur le retour à l’accord nucléaire de 2015, mais croit toujours qu’un rétablissement de l’accord est possible.

« Par volonté inébranlable de sauver un accord que les États-Unis ont tenté de torpiller, l’Iran a été la partie la plus active à Vienne, proposant la plupart des projets », a tweeté samedi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, en référence aux pourparlers en cours visant à relancer l’accord.

« Je crois toujours qu’un accord est possible, si les États-Unis décident d’abandonner l’héritage raté de Trump », a-t-il ajouté, prévenant que « l’Iran ne négociera pas éternellement ».

Dans le cadre de l’accord de 2015 connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), l’Iran devait accepter de limiter ses activités nucléaires, en échange d’un allègement des sanctions.

Mais en 2018, le président américain de l’époque, Donald Trump, a unilatéralement abandonné l’accord et renforcé les sanctions, incitant l’Iran à se retirer de plus en plus de ses propres engagements.

Le président américain Joe Biden a fait savoir qu’il était prêt à revenir sur l’accord, et les États parties – dont la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne et la Russie – négocient sa reprise potentielle à Vienne depuis début avril.

Le gouverneur de l’Agence d’énergie atomique internationale iranienne Kazem Gharib Abadi, le vice-ministre à la politique du ministère des Affaires étrangères de l’Iran, Abbas Araghchi, et le secrétaire-général adjoint et directeur politique du service d’action extérieure européen (EEAS), Enrique Mora devant le Grand hôtel de Vienne où des pourparlers à huis-clos sur le nucléaire ont eu lieu, en Autriche, le 2 juin 2021. (Crédit : AP Photo/Lisa Leutner)

Samedi également, les États-Unis ont annoncé qu’ils auraient l’intention de lever les sanctions à l’encontre du guide suprême iranien, Ali Khamenei, dans le but de relancer l’accord.

Mercredi, le chef de cabinet du président iranien Hassan Rouhani a déclaré que les États-Unis allaient lever 1 040 sanctions mises en œuvre sous l’ère Trump sur des secteurs vitaux de l’économie iranienne tels que le pétrole et le transport maritime, et retirer plusieurs hauts responsables de leurs listes noires.

Le président élu iranien Ebrahim Raissi, un religieux ultraconservateur considéré comme proche de Khamenei, a déclaré lundi qu’il ne permettrait pas aux négociations nucléaires de s’éterniser.

Le nouveau président-élu de l’Iran, Ebrahim Raissi, s’exprime lors d’une conférence de presse à Téhéran, en Iran, le lundi 21 juin 2021. (Crédit : AP Photo/Vahid Salemi)

La veille, le négociateur de l’Union européenne Enrique Mora a déclaré que les participants aux pourparlers étaient « plus proches » de sauver l’accord sur le nucléaire iranien, mais que des points de friction subsistaient.

L’envoyé de l’Iran aux négociations de Vienne, le vice-ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, a déclaré « qu’à ce stade, il est clair quels domaines, quelles actions, sont possibles et lesquels ne le sont pas. Par conséquent, il est temps que toutes les parties, en particulier nos homologues, soient en mesure de prendre leur décision finale ».

Araghchi a ajouté que « pour combler les lacunes, il faut des décisions que les [États-Unis] doivent principalement prendre. J’espère que lors du prochain cycle, nous parcourrons cette courte distance – même si elle est difficile ».

Israël s’est toujours opposé à l’accord nucléaire, qui, selon lui, pourrait permettre à la République islamique de développer des armes nucléaires.

Le changement de gouvernement intervenu il y a un peu plus d’une semaine, qui a vu le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en poste depuis longtemps, être évincé du pouvoir, n’a pas modifié la politique du pays en la matière. Dans un discours prononcé juste avant son investiture, le Premier ministre Naftali Bennett a exprimé sa ferme opposition à un retour des États-Unis dans l’accord.

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