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Téhéran: Un officier supérieur des Gardiens de la Révolution tué devant son domicile

Personne n'a encore revendiqué l'assassinat de Qassem Fethallahi, un membre de haut rang des IRGC et de la milice Basij

Des Iraniens lors d'une cérémonie de commémoration marquant le troisième anniversaire de l'assassinat par les États-Unis du commandant en chef des Gardiens de la révolution iraniens, Qassem Soleimani et du commandant irakien, Abu Mahdi al-Muhandis, à Téhéran, le 3 janvier 2023. (Crédit : Atta Kenare/AFP)
Des Iraniens lors d'une cérémonie de commémoration marquant le troisième anniversaire de l'assassinat par les États-Unis du commandant en chef des Gardiens de la révolution iraniens, Qassem Soleimani et du commandant irakien, Abu Mahdi al-Muhandis, à Téhéran, le 3 janvier 2023. (Crédit : Atta Kenare/AFP)

Un officier du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (IRGC), et commandant d’un peloton de sécurité, à Téhéran a été abattu devant son domicile mardi, selon un site d’information semi-officiel, alors que l’Iran marquait le troisième anniversaire de l’assassinat du chef de la Force Quds, Qassem Soleimani.

Qassem Fethallahi a été abattu de quatre balles à l’entrée de son domicile lors d’un assaut décrit comme une « attaque terroriste », selon le site d’information iranien Tasnim.

Selon ce site, qui est étroitement lié à l’IRGC, Fethallahi était un officier des Gardes Mohammad Rasulullah du Grand Téhéran, une division de l’IRGC qui a fusionné avec la milice Basij, une branche paramilitaire volontaire de l’élite de l’IRGC.

À la demande du régime, l’IRGC et la milice Basij ont tous deux joué un rôle de premier plan dans la répression brutale des manifestations qui ont cours dans le pays suite à la mort en détention de Mahsa Amini une jeune femme car elle ne portait pas convenablement le voile. Depuis, ces manifestations se sont transformées en appels à la chute des dirigeants religieux de l’Iran, ce qui constitue l’un des défis les plus graves pour la théocratie iranienne depuis la révolution de 1979.

Selon Tasnim, Fethallahi était un commandant du quartier général de Tharallah, une plaque tournante centrale permettant à l’IRGC de diriger les opérations de sécurité dans et autour de la capitale.

Aucun groupe n’a revendiqué l’assassinat.

Une poignée de bassidji et de membres de l’IRCG ont été tués au cours des manifestations. Des dizaines de personnes ont été condamnées à mort pour ces meurtres. Selon Amnesty International, l’Iran a exécuté au moins 314 personnes en 2021, soit plus de la moitié du total des exécutions publiques enregistrées au Moyen-Orient cette année-là.

L’assassinat de Fethallahi est intervenu à la fin d’une journée au cours de laquelle l’Iran avait organisé plusieurs commémorations pour Soleimani, les responsables iraniens ayant promis de venger son assassinat.

Soleimani, 62 ans, chef de la Force Quds de l’IRCG et architecte des activités militaires régionales de l’Iran, a été tué le 3 janvier 2020 dans une frappe aérienne effectuée par un drone américain MQ-9 Reaper en Irak, alors qu’il se rendait à l’aéroport international de Bagdad. Il est considéré comme une icône nationale par les partisans de la théocratie iranienne.

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