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Tel Aviv : Du street art pour sensibiliser au sort des femmes « enchaînées »

Avant le jeune d’Esther, des militants mettent en avant les femmes à qui l’on refuse le divorce religieux

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Orly, dont les détails personnels en tant qu'aguna, une femme enchaînée, sont répertoriées sur l'une des affiches placardées dans le sud de Tel Aviv dans le cadre de Yom HaAguna, le 24 février 2021. (Autorisation DODO)
Orly, dont les détails personnels en tant qu'aguna, une femme enchaînée, sont répertoriées sur l'une des affiches placardées dans le sud de Tel Aviv dans le cadre de Yom HaAguna, le 24 février 2021. (Autorisation DODO)

« Orly, 41 ans, agunah depuis 13 ans. »

« Rivka, 41 ans, agunah depuis 17 ans et demi. »

Des affiches noires illustrées par des femmes aux mains enchaînées qui relatent le récit de chaque agunah – les femmes dont le mari refuse d’accorder l’acte de divorce religieux – ont été collées mardi au sud de Tel Aviv par un groupe de militantes et d’agunot.

Conçues par l’artiste Street art DODO, ces affiches sont dédiées aux femmes enchaînées à des mariages abusifs et invivables.

L’une des affiches créées par l’artiste de rue DODO pour Yom HaAguna, marquant le sort des femmes « enchaînées », le 24 février 2021. (Autorisation DODO)

Cette commémoration annuelle se déroule durant le jeune d’Esther, la veille de Pourim, lorsque les Juifs se souviennent de l’héroïne historique qui a tant souffert et jeûné avant de se rendre auprès du roi Assuérus pour lui demander de sauver les Juifs.

Ces affiches sont censées dépeindre la souffrance des épouses
« enchaînées », et font partie d’une initiative menée par l’organisation Yad La’isha de Ohr Torah Stone.

Elles ont pour ambition d’attirer l’attention sur la situation critique de ces femmes, ainsi que sur les failles législatives rabbiniques qui empêchent de résoudre efficacement le problème.

Les questions du statut personnel, tel que le mariage et le divorce restent sous le contrôle du Grand rabbinat d’Israël. Les hommes qui refusent d’accorder à leur épouse le certificat de divorce les laissent dans un labyrinthe juridique durant des années, les empêchant de se remarier en Israël.

La Cour rabbinique affirme que le “refus au guet” représenterait 400 cas par an. L’organisation estime que cela concerne bien plus de monde.

DODO pense que le « Street art a le pouvoir de sensibiliser les gens à ce sujet. Ils peuvent s’arrêter un moment et réfléchir. Ainsi, ils peuvent agir, influencer leur environnement et produire de vrais changements dans la société. »

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