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Le Hamas rejette la décision de reporter les élections palestiniennes

Ces élections municipales étaient censées être le premier scrutin organisé à la fois en Cisjordanie et dans la bande de Gaza depuis 2006

Une femme palestinienne passe à côté de posters électoraux à Ramallah, le premier jour de la campagne pour les élections municipales, le 6 octobre 2012. (Crédits : Issam Rimawi / Flash 90)
Une femme palestinienne passe à côté de posters électoraux à Ramallah, le premier jour de la campagne pour les élections municipales, le 6 octobre 2012. (Crédits : Issam Rimawi / Flash 90)

Une haute juridiction palestinienne a décidé jeudi à Ramallah de reporter les élections municipales prévues le 8 octobre en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Le président de la Cour suprême Hicham al-Hatou a ordonné l’arrêt du processus électoral sans annoncer de nouvelle échéance, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le Hamas islamiste, au pouvoir dans la bande de Gaza, a rejeté jeudi la décision, « politique » selon lui, de reporter les élections municipales prévues le 8 octobre dans les Territoires palestiniens.

« Ceci est une décision politique », a dit à l’AFP un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, en parlant de l’ordre donné par la Cour suprême de stopper le processus électoral. « Nous rejetons la décision d’annuler les élections et nous appelons tout le monde à la rejeter », a-t-il ajouté.

Cette décision intervient sur fond de querelles entre les deux grandes factions rivales du Fatah, dominant en Cisjordanie, et du Hamas, groupe terroriste qui gouverne la bande de Gaza, sur l’approbation des listes de candidats.

Ces élections municipales étaient censées être le premier scrutin organisé à la fois en Cisjordanie et dans la bande de Gaza depuis 2006. Cette année-là, le Hamas islamiste avait remporté les législatives. Privé de sa victoire électorale, il avait pris le pouvoir dans la bande de Gaza au prix d’une quasi guerre civile.

Depuis, l’Autorité palestinienne, entité intérimaire créée en 1994, préfigurant l’appareil d’un futur Etat indépendant et dominée par le Fatah, n’exerce plus son pouvoir, à partir de Ramallah, que sur la Cisjordanie. Le Fatah et le Hamas restent à couteaux tirés, en dépit des efforts de réconciliation et la formation, en 2014, d’un gouvernement d’union qui a rapidement périclité.

Le Parlement ne siège plus. Le mandat du président de l’Autorité Mahmoud Abbas a expiré en 2009, mais court toujours faute de présidentielle.

En 2012, des municipales avaient été organisées, mais elles avaient été boycottées par le Hamas qui en avait interdit la tenue dans la bande de Gaza.

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