Israël en guerre - Jour 560

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Trump se félicite du programme républicain le plus pro-Israël de l’Histoire

La solution à deux Etats est supprimée du document, tandis que Jérusalem est "indivisible" en tant que capitale d'Israël

Le candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, pendant un meeting de campagne à North Charleston, en Caroline du Sud, le 19 février 2016. (Crédit : AFP/Jim Watson)
Le candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, pendant un meeting de campagne à North Charleston, en Caroline du Sud, le 19 février 2016. (Crédit : AFP/Jim Watson)

WASHINGTON – Donald Trump s’est félicité du programme du Parti républicain qui serait « le plus pro-Israël de tous les temps ! » – il signale ainsi aux républicains pro-israéliens qu’il adopte leurs perspectives.

Mercredi, un tweet de Trump semblait être destiné à apaiser les doutes parmi les républicains pro-Israël que le candidat présumé à la présidence du parti conservera sa trajectoire pro-Israël de ces dernières décennies.

Suite à ce premier tweet pro-israélien, il en a publié un autre dans lequel il demandait : « Le président Obama essaierait-il de détruire Israël avec toutes ses mauvaises décisions ? Pensez-y et faites-moi savoir ! »

Trump avait soulevé des préoccupations au cours des primaires lorsqu’il avait déclaré qu’il serait neutre dans les négociations israélo-palestiniennes et réfusé de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.

Plus tard, il était revenu sur ces positions dans son discours de mars, à l’AIPAC, bien qu’il ne se soit pas encore engagé à maintenir l’assistance des États-Unis à la défense d’Israël.

Le président Barack Obama fait un discours pendant un meeting de campagne, avec la candidate démocrate Hillary Clinton, ancienne secrétaire d'Etat, le 5 juillet 2015 à Charlotte, Caroline du Nord. (Crédits : Justin Sullivan / Getty Images / AFP)
Le président Barack Obama fait un discours pendant un meeting de campagne, avec la candidate démocrate Hillary Clinton, ancienne secrétaire d’Etat, le 5 juillet 2015 à Charlotte, Caroline du Nord. (Crédits : Justin Sullivan / Getty Images / AFP)

Alors que Trump dit qu’il croit que l’accord nucléaire avec l’Iran était une mauvaise décision, il refuse de dire s’il l’abrogera.

Le programme approuvé cette semaine par le Comité du programme, à la demande de délégués pro-Israël de droite, a retiré l’engagement du parti pour une solution à deux Etats. Il a également refusé de décrire la présence d’Israël en Cisjordanie comme une « occupation » et a déclaré que Jérusalem était « indivisible » en tant que capitale d’Israël.

La solution à deux Etats a été la politique des présidents républicains et démocrates depuis la fin des années 1990, ainsi que d’une grande partie de la communauté pro-Israël. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que c’était toujours le résultat qu’il privilégiait, bien que la plupart des ministres de son cabinet, lorsqu’on leur a demandé leur avis, aient refusé de dire la même chose.

L’équipe de Trump a été impliquée dans l’élaboration du programme, et ses conseillers ont plaidé en faveur de termes pro-Israël, ont expliqué les délégués, même si on ne sait pas si le candidat adoptera ces termes. Mercredi soir, c’est ce qu’il a fait sur Twitter.

Le programme démocrate conserve son engagement pour une solution à deux Etats, mais s’engage également à reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël. Les deux programmes sont contre le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).

L’AIPAC a fait l’éloge des deux programmes qui emploient tous deux « des termes forts pro-Israël qui reflètent le large consensus bipartisan à l’appui de l’Etat juif ».

La Ligue anti-diffamation (ADL), tout en faisant l’éloge du programme des républicains, a exprimé sa préoccupation au sujet de la suppression de la solution à deux Etats.

« Nous sommes déçus que le projet de programme s’éloigne du soutien de longue date d’une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien. Il s’éloigne également de la vision commune des présidents américains successifs et des Premiers ministres d’Israël, incluant les dirigeants actuels dans les deux pays, qui ont estimé que c’était le seul moyen viable pour sécuriser Israël comme à la fois un Etat juif et démocratique », a déclaré dans un communiqué le président de l’ADL, Jonathan Greenblatt.

« Nous espérons que les délégués réexamineront et réaffirmeront ce pilier de la politique américaine envers Israël dans le programme final. »

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