Tsahal diffuse des images de roquettes découvertes sous le lit d’une fillette à Gaza
L'armée aurait également intercepté un appel évoquent le transport de missiles antichars au moyen d'une poussette
Des soldats de la 551e brigade de réserve de l’armée israélienne a déclaré avoir découvert des roquettes du groupe terroriste palestinien du Hamas stockées dans le lit d’une fillette dans une maison de la ville de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza.
Dans une vidéo diffusée jeudi, Tsahal a montré des roquettes qui, selon elle, étaient conservées dans une unité de stockage sous le lit d’une chambre à coucher dont le mur portait une inscription « baby girl » (petite fille).
À proximité, l’armée a également montré un certain nombre d’armes qu’elle dit avoir découvertes dans la maison, notamment des missiles, des engins explosifs et des matières explosives. Tsahal a déclaré avoir détruit ces armes.
L’armée a également publié l’enregistrement d’un appel téléphonique intercepté entre des terroristes du Jihad islamique palestinien, qui expliquaient comment ils transportaient des missiles antichars à l’intérieur d’une poussette.
« Les groupes terroristes de la bande de Gaza continuent d’utiliser cyniquement les enfants de Gaza comme couverture pour leurs opérations terroristes », a déclaré un porte-parole de Tsahal suite à cette découverte.
Depuis des années, Israël affirme que le Hamas et d’autres groupes terroristes de Gaza utilisent régulièrement la population civile de l’enclave côtière comme bouclier humain afin de se protéger et d’empêcher les représailles de Tsahal.
במהלך פשיטה שביצעו לוחמים מצוות הקרב של חטיבת המילואים 551, בעקבות מידע מודיעיני, בביתו של מחבל חמאס שהיה חלק מחולייה של ארגון הטרור במרחב בית חאנון, אותרו מספר רקטות בתוך מיטה בחדר ילדים >> pic.twitter.com/ug4FEDeiPK
— צבא ההגנה לישראל (@idfonline) November 16, 2023
Au cours des précédents conflits avec le groupe terroriste, qui dirige la bande de Gaza depuis 2007, Israël a également accusé le Hamas de lancer des roquettes et de positionner des bases terroristes dans des zones résidentielles, ainsi qu’à proximité d’écoles, de mosquées et d’hôpitaux.
La guerre actuelle d’Israël contre le Hamas à Gaza a été déclenchée par l’assaut meurtrier dans le sud d’Israël le 7 octobre, lorsque quelque 3 000 terroristes du Hamas ont fait irruption à la frontière avec Israël, tuant au moins 1 200 personnes et prenant plus de 240 otages.
Israël a réagi en s’engageant à éradiquer le groupe terroriste et a lancé une incursion aérienne et terrestre afin de le chasser du pouvoir et de détruire toutes ses infrastructures.
Au cours de l’incursion terrestre, Tsahal a pu recueillir un grand nombre de renseignements détaillant les systèmes de tunnels souterrains du Hamas, qui traversent les quartiers civils de la bande de Gaza.
Le 27 octobre, le porte-parole de l’armée a présenté des éléments de preuve qui, selon Tsahal, étayent son affirmation de longue date selon laquelle le Hamas dispose d’un quartier général sous l’hôpital al-Shifa, dans le nord de la bande de Gaza.
Lors d’un briefing pour les médias internationaux, le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a présenté des preuves audio et visuelles de l’activité du Hamas à l’intérieur et autour de l’hôpital.
À la suite de la présentation de ces preuves, le 13 novembre, l’Union européenne a condamné l’utilisation de boucliers humains par le Hamas dans une déclaration co-signée par les 27 États membres.
Les États-Unis ont ensuite été en mesure de corroborer les preuves et, jeudi, le président américain Joe Biden a déclaré qu’Israël prenait des risques en opérant autour de l’hôpital al-Shifa dans la ville de Gaza, mais « une chose a été établie : le Hamas a des quartiers généraux, des armes, du matériel, sous cet hôpital, et – je le soupçonne – d’autres ».
Outre al-Shifa, Tsahal a obtenu des preuves de l’activité du Hamas sous l’hôpital pour enfants Rantisi, dans la ville de Gaza, en début de semaine.
S’exprimant en anglais, Hagari a présenté des preuves montrant que des armes du Hamas étaient stockées sous l’hôpital pour enfants, ainsi que des pièces qui avaient apparemment été utilisées pour détenir des otages.