Un avion marocain atterrit en Israël pour participer à un exercice militaire
L'armée israélienne s'abstient de tout commentaire sur cette visite, se contentant de dire qu'elle "coopère avec diverses nations étrangères"
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.
Un avion de l’armée de l’air marocaine a atterri dimanche matin sur la base aérienne d’Hatzor en Israël, apparemment pour participer à un exercice international de l’armée de l’air israélienne dans le courant du mois.
L’atterrissage de l’avion cargo C-130 de l’armée de l’air royale marocaine sur la base aérienne d’Hatzor, près d’Ashdod, a été visible sur les logiciels publics de suivi des vols, où il a été rapidement repéré par un certain nombre d’observateurs de radars amateurs, dont l’un a partagé l’information avec le Times of Israel.
Il semble que l’avion cargo de la RMAF avait déjà atterri au moins une fois en Israël, la première fois en 1996 lorsqu’il avait atterri à l’aéroport international Ben Gurion, selon le passionné d’aviation David Weinrich, qui avait suivi ce vol à l’époque.
L’avion cargo C-130 a atterri en Israël dimanche pour un exercice militaire prévu dans le courant du mois, auquel plusieurs pays étrangers doivent participer, selon le site d’information Walla.
Il s’agirait apparemment de l’exercice Blue Flag, un exercice aérien qui se déroule dans le sud d’Israël tous les deux ans.
L’armée israélienne a refusé de confirmer l’information ou la visite.
« Tsahal coopère avec une variété de nations et d’armées étrangères, effectuant des exercices, des réunions de haut niveau et des [projets] conjoints de recherche et de développement. Nous ne ferons aucun commentaire sur les coopérations avec un pays spécifique », a déclaré l’armée dans un communiqué.
Après 20 ans d’interruption de leurs relations diplomatiques, Israël et le Maroc ont renoué leurs liens à la fin de l’année dernière, au milieu d’une vague d’accords de normalisation avec d’autres pays arabes.
Bien que Jérusalem et Rabat n’aient pas eu par le passé de relations complètes – avec des bureaux diplomatiques dans la capitale de l’autre au lieu d’ambassades –, ils ont maintenu des liens officiels étroits jusqu’à ce que le Maroc les suspende avec le déclenchement de la deuxième Intifada en 2000.