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Un enfant belge enlevé en 2006 par sa mère va revoir son père

Ronit Bitton a laissé son fils, qu’elle a caché pendant 8 ans aux autorités israéliennes, en échange de l’immunité pour ses complices

La yeshiva Mir à Mea Shearim, à Jérusalem. Illustration. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash 90)
La yeshiva Mir à Mea Shearim, à Jérusalem. Illustration. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash 90)

Une Israélienne qui avait enlevé son fils pendant qu’il était chez son père, non juif, en Belgique en 2006 a laissé le garçon en échange de l’immunité pour ses complices.

Suite à l’accord entre Ronit Bitton et la police israélienne, son fils, Solal Georis, 17 ans, a obtenu le mois dernier l’autorisation de revoir son père après huit ans pendant lesquelles elle l’avait caché aux autorités dans les cercles orthodoxes haredi en Israël, a annoncé vendredi le journal juif belge Regards.

Des tribunaux belges et israéliens avaient confirmé le droit de garde de Vincent Georis, sur le garçon. Son père avait signalé sa disparition et accusé Bitton de l’avoir enlevé.

La mère a cependant affirmé qu’elle ne savait pas où était le garçon, malgré des suspicions qu’elle le fasse cacher par des complices. Une cour israélienne l’avait condamné en 2013 à cinq ans de prison pour enlèvement. Pendant son interrogatoire, elle avait affirmé que son ex-mari Vincent Georis avait psychologiquement abusé d’elle et l’avait intimidée. Elle avait aussi affirmé qu’il était responsable de l’enlèvement de l’enfant et l’accusait elle pour détourner l’attention de ses propres actions.

Un tribunal belge avait condamné Bitton pour diffamation contre Georis, après avoir conclu que ces affirmations étaient fausses.

Vincent Georis s’est rendu nombre de fois en Israël ces huit dernières années et avait engagé un détective sur place. Il avait également lancé un appel en hébreu, français et yiddish pour demander à quiconque ayant des informations sur Solal de se présenter.

La police israélienne avait finalement promis de ne pas poursuivre les complices présumés de Bitton si elle acceptait d’autoriser son fils à rester en contact avec son père, a annoncé Regards.

Georis, qui s’est plaint de l’inaction de la police israélienne et a également déclaré que le fait qu’il ne soit pas juif faisait qu’elle le prenait moins au sérieux, a accepté l’accord avec Bitton, a-t-il déclaré à Regards.

« J’ai accepté. Je souhaite son bien avant tout, même si je suis choqué qu’on amnistie des gens qui ont enlevé un enfant et nié l’existence de son père », a-t-il déclaré.

Suite à l’accord, Solal s’est rendu dans un poste de police de Jérusalem, où des tests génétiques ont prouvé son identité. Lui et son père devraient se revoir dans les prochains jours. Ils s’étaient vus pour la dernière fois dans les bureaux des services sociaux de Beer Sheva. Solal portait une kippa et des vêtements orthodoxes haredi.

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