Israël en guerre - Jour 494

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Un haut-responsable de l’AP affirme qu’il n’y a ni plan de paix américain ni ultimatum saoudien

Ryad aurait ordonné à Abbas d'accepter une proposition de paix de l'administration américaine ou de démissionner

Dov Lieber est le correspondant aux Affaires arabes du Times of Israël

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (à gauche) rencontre le roi saoudien Salmane à Ryad, le 7 novembre 2017. (Crédit : Thaer Ghanaim / Wafa)
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (à gauche) rencontre le roi saoudien Salmane à Ryad, le 7 novembre 2017. (Crédit : Thaer Ghanaim / Wafa)

Un responsable palestinien a démenti un article selon lequel le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas aurait reçu l’ordre de l’Arabie saoudite d’accepter l’accord de paix au Moyen Orient conçu par l’administration Trump, ou bien de démissionner.

Ce haut-responsable, qui faisait partie de la délégation palestinienne dépêchée pour rencontrer le roi saoudien Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane la semaine dernière, a déclaré qu’aucune proposition de paix n’avait été soumise par les États-Unis, affirmant que le reportage était faux.

« Il n’y a aucune proposition de paix de la part des États-Unis pour le moment », a-t-il assuré au Times of Israël.

La semaine dernière Abbas a été convoqué à Ryad par le prince héritier. Le responsable a déclaré qu’ils ont discuté des initiatives de paix américaines et de la réconciliation intra-palestinienne.

La Dixième chaîne israélienne avait déclaré dimanche que les Saoudiens avaient dit d’ « accepter le plan de paix de Trump ou de démissionner ».

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas rencontre le roi saoudien Salmane à Riyad, le 7 novembre 2017. (Crédit : Thaer Ghanaim / Wafa)

Le reportage indiquait également qu’Abbas avait reçu l’ordre de se tenir à distance de toute influence iranienne.

Les autorités saoudiennes, selon le reportage, aurait affirmé leur mécontentement face aux images du cadre du Hamas Saleh al-Arouri en visite à Téhéran en octobre. Arouri était le signataire du Hamas pour l’accord de réconciliation conclu avec le Fatah d’Abbas au Caire.

Cependant, le responsable de l’AP a affirmé lundi que la question des relations entre le Hamas et l’Iran et le Hezbollah, milice terroriste libanaise soutenue par l’Iran, « n’a pas été abordée » avec les dirigeants saoudiens.

Le responsable n’a en revanche pas dit si les Saoudiens « soutenaient pleinement » les positions d’Abbas en ce qui concerne le processus de paix, ainsi que la position du chef de l’AP sur la réconciliation palestinienne.

Le cadre du Hamas Saleh al-Arouri, deuxième à droite, rencontre le responsable iranien Hossein Amir Abdollahian, à droite, et d’autres hautes personnalités du Hamas au Liban, le 1er août 2017 (Autorisation)

Dans le cadre de l’accord conclu avec le groupe terroriste du Hams, le Fatah, qui contrôle l’AP, reprendra le contrôle gouvernemental de la bande de Gaza.

Abbas demande à reprendre la totalité du contrôle de la sécurité de l’enclave, mais le Hamas a déclaré qu’il ne déposerait pas les armes. L’Iran a déclaré qu’il continuerait à soutenir la branche armée du Hamas.

L’Arabie saoudite sunnite a joué du muscle contre l’Iran chiite.

La semaine dernière, le Premier ministre libanais Saad Hariri s’est présenté à Ryad pour annoncer sa démission à la télévision saoudienne. Des rumeurs ont circulé, indiquant qu’il serait détenu à Ryad contre son gré.

Dimanche soir, Hariri a donné sa première interview télévisée, attaquant l’Iran et son allié du Hezbollah, et a affirmé qu’il reviendrait au Liban incessamment sous peu pour soumettre officiellement sa démission au président libanais Michel Aoun.

Le New York Times a annoncé dimanche que l’administration Trump a commencé à rédiger une proposition de paix au conflit israélo-palestinien, sur la base de la solution à 2 états.

Un responsable à la Maison Blanche a déclaré que ce projet tentera de régler les questions les plus controversées, notamment le statut de Jérusalem et les implantations en Cisjordanie.

Sue Surkes a contribué à cet article.

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