Israël en guerre - Jour 594

Rechercher

Un violon fabriqué à Dachau sort de l’oubli : le témoignage silencieux d’un survivant

Resté dans l’ombre pendant près de 80 ans, un violon fabriqué en 1941 dans le camp de concentration refait surface

Des soldats américains gardent l'entrée principale du camp de concentration de Dachau, juste après la libération en 1945 (crédit photo : Archives nationales des États-Unis/Wikimedia Commons)
Des soldats américains gardent l'entrée principale du camp de concentration de Dachau, juste après la libération en 1945 (crédit photo : Archives nationales des États-Unis/Wikimedia Commons)

Son histoire est restée cachée pendant 80 ans. Un violon confectionné dans l’enceinte du camp de concentration de Dachau, au cœur de l’enfer concentrationnaire nazi, refait aujourd’hui surface, selon un reportage de BFMTV. C’est le destin bouleversant d’un instrument unique, fabriqué dans des conditions extrêmes, qui attire à nouveau l’attention.

Ce violon, propriété d’un marchand d’art hongrois, a été réalisé par Franciszek « Franz » Kempa. Ce n’est qu’à l’occasion de son entretien que l’instrument a révélé ses secrets. Confié à un luthier pour restauration, celui-ci constate immédiatement la virtuosité de l’artisan qui l’a conçu, tout en s’étonnant de la piètre qualité des matériaux utilisés.

« Si vous regardez ses proportions et sa structure, vous pouvez voir qu’il s’agit d’un violon de maître, fabriqué par un homme qui maîtrisait son métier », affirme Szandra Katona, l’une des marchandes d’art hongroises à l’origine de la découverte, citée par Euronews. « Mais le choix du bois était totalement incompréhensible. »

Intriguée, elle décide de démonter l’instrument pour l’étudier plus en profondeur. À l’intérieur, elle découvre une petite note manuscrite : « Instrument d’essai, fabriqué dans des conditions difficiles, sans outils ni matériaux. Dachau. Anno 1941. Franciszek Kempa. »

Contraint par des conditions extrêmes, le maître luthier laisse ce message en guise d’explication pour justifier, selon lui, la qualité médiocre de son travail. Le violon de Kempa constitue un cas inédit. Si l’on sait que des instruments étaient parfois autorisés dans les camps par les nazis, la découverte d’un violon fabriqué sur place, au cœur même de la déportation, reste exceptionnelle.

« Nous l’avons appelé le « violon de l’espoir » parce que, si quelqu’un se retrouve dans une situation difficile, le fait d’avoir une tâche à accomplir ou un défi à relever l’aide à surmonter beaucoup de choses », confie le collectionneur Tamás Tálosi. 

« On ne se concentre pas sur le problème, mais sur la tâche elle-même, et je pense que c’est ce qui a aidé le fabricant de cet instrument à survivre au camp de concentration », ajoute-t-il avec émotion.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.