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Une cour israélienne condamne un Juif pour incitation au meurtre sur Facebook

L'habitant de Modiin a écopé de 6 mois pour avoir salué et encouragé les meurtres et les actes de violence contre les Arabes et les membres de la gauche politique

Photo d'illustration : Une cour israélienne (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Photo d'illustration : Une cour israélienne (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Un Juif israélien a été reconnu coupable cette semaine d’incitation au racisme contre les Arabes et contre les « gauchistes » sur les réseaux sociaux et a été condamné à six mois de prison.

Eliyahu Eliyav Muallem, un habitant de Modiin de 29 ans, a été reconnu coupable d’incitation à la violence et d’incitation au racisme par la cour des magistrats de Ramlé, mardi, dans le cadre d’un arrangement judiciaire, selon le site d’information en hébreu Ynet.

Selon les termes de l’accord passé avec la justice, Muallem a admis être l’auteur de publications, sur sa page Facebook personnelle, qui incluaient des appels à attaquer ou à tuer des Arabes israéliens et palestiniens, et des éloges de telles violences. Il y encourageait également la discrimination à leur encontre.

Une telle publication disait: « Fier d’être Israélien après que nous ayons anéanti tous les Arabes, partout dans le monde ». Un autre appelait à assassiner directement les Arabes : « Yalla, tuez sans trop vérifier qui est la personne ».

Muallem avait également salué le meurtre de l’adolescent palestinien Muhammed Abu Khdeir, brutalement agressé et brûlé à mort en 2014 par un groupe de Juifs. « Très bien, yasher koach [une expression de félicitations] au prochain qui tuera un Arabe », avait écrit Muallem, selon Ynet.

Dans ses publications, Muallem demandait également « la mort des gauchistes », indiquant que les personnes de gauche « n’ont pas leur place ici ».

Muallem aurait exprimé ses remords pour ses actions. Le tribunal a noté que les publications de Muallem étaient ouvertes au public ainsi qu’à plus de 1 000 amis Facebook.

« A l’ère technologique, où tout individu possédant un clavier peut publier de telles choses », a dit le tribunal, il est nécessaire d’envoyer un message de dissuasion « au vu de la facilité et de la portée d’une publication sur Facebook qui, une fois mise en ligne, devient accessible à un grand nombre ».

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