Israël en guerre - Jour 366

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Washington et Doha annoncent une prolongation de la trêve entre Israël et le Hamas

La reprise des combats aurait été prorogée jusqu'à jeudi, ce qui devrait permettre l’échange supplémentaire de 20 otages israéliens et 60 prisonniers palestiniens

Des Palestiniens vendant des légumes devant un bâtiment détruit, à Gaza City, le 27 novembre 2023. (Crédit : Omar El-Qattaa/AFP)
Des Palestiniens vendant des légumes devant un bâtiment détruit, à Gaza City, le 27 novembre 2023. (Crédit : Omar El-Qattaa/AFP)

Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas ont accepté de prolonger de deux jours la trêve temporaire dans la bande de Gaza, ont confirmé lundi le Qatar et les États-Unis, ouvrant ainsi la voie à la libération d’une vingtaine d’autres personnes retenues en otage par le groupe terroriste palestinien.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari, a écrit lundi soir sur X que les parties avaient conclu un accord pour prolonger la pause de deux jours supplémentaires.

La trêve a été prolongée « afin d’acheminer de l’aide supplémentaire dans la bande de Gaza et de libérer le plus grand nombre possible d’otages et de prisonniers », a déclaré le ministère.

Un responsable de la Maison Blanche a confirmé l’accord, mais il n’y a pas encore eu de réaction d’Israël.

Plus tard dans la soirée, le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari a souligné que la prolongation du cessez-le-feu temporaire avec le Hamas n’est pas finalisée.

« Nous négocions un accord par l’intermédiaire de médiateurs 24 heures sur 24. Rien n’est définitif tant que cela ne se produit pas en réalité », dit-il. « Les choses progressent, ce soir aussi, mais il faut faire preuve de patience. »

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, John Kirby, a confirmé que le Hamas avait accepté de libérer 20 otages au cours des deux jours supplémentaires, et que des efforts étaient en cours pour prolonger la pause.

Le Hamas a déclaré dans un communiqué qu’il avait accepté de poursuivre l’arrêt des combats, « aux mêmes conditions que la précédente trêve ».

Un convoi de la Croix-Rouge transportant des otages israéliens se dirigeant vers l’Égypte depuis la bande de Gaza au poste frontière de Rafah, le 26 novembre 2023. (Crédit : Hatem Ali/AP Photo)

Dans le cadre de l’accord de trêve initial, qui devait expirer mardi matin, Israël a accepté de cesser de bombarder des cibles du Hamas à Gaza pendant quatre jours et a déclaré qu’il libérerait trois prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël pour chacun des 50 otages libérés de Gaza.

Depuis vendredi, 39 Israéliens et 117 Palestiniens ont été libérés, et 11 autres otages israéliens et 33 Palestiniens devraient être libérés plus tard dans la journée de lundi.

À la suite de négociations parallèles menées par le Qatar, 17 Thaïlandais, un Philippin et un russo-israélien ont également été relâchés par le Hamas.

Des responsables égyptiens avaient précédemment déclaré qu’une éventuelle prolongation de quatre jours était en cours de discussion, mais qu’elle était compliquée par les violences en Cisjordanie.

Ofri Bibas Levy portant un tee-shirt à l’effigie de son frère, de sa belle-sœur et de leurs deux enfants de 4 ans et de 10 mois, tous retenus en otage à Gaza, à Tel Aviv, le 21 novembre 2023. (Crédit : Ariel Schalit/AP)

La nouvelle de cette prolongation va probablement renforcer les espoirs des familles des quelque 175 Israéliens et étrangers encore détenus à Gaza, dont Kfir Bibas, qui avait 9 mois lorsqu’il a été capturé avec ses parents et son frère de 4 ans dans le kibboutz de Nir Oz le 7 octobre. Ce jour-là, les terroristes du Hamas ont afflué dans le sud d’Israël, où ils ont massacré 1 200 personnes et en ont enlevé au moins 240. Près de 170 personnes, dont neuf enfants, sont toujours retenus captifs à Gaza.

La négociation pour une prolongation est survenue quelques heures après qu’Israël a semblé refuser une première liste d’otages à libérer lundi, faisant craindre une nouvelle fois que l’accord ne soit sabordé – ayant failli tomber à l’eau samedi.

Selon Kirby, le président américain Joe Biden a discuté de la prolongation de la trêve lors d’un appel téléphonique avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu dimanche.

Israël s’est dit prêt à prolonger la pause à la condition qu’au moins 10 otages soient libérés chaque jour de trêve supplémentaire, et a indiqué qu’il pourrait continuer à libérer des prisonniers de sécurité palestiniens.

Cependant, Jérusalem a résisté aux appels du Qatar, entre autres pays en faveur d’un cessez-le-feu de longue durée, les responsables insistant sur le fait que l’armée finira par reprendre son incursion visant à renverser le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Israël reprendra ses opérations dans le but d’éliminer le groupe et de libérer le reste des captifs de « toutes ses forces » dès que l’accord actuel expirera, si le Hamas n’accepte pas de nouvelles libérations d’otages, , a déclaré le porte-parole du gouvernement, Eylon Levy, à la presse plus tôt lundi.

Selon l’ONU, la trêve a permis d’augmenter les livraisons de nourriture, d’eau et de médicaments pour atteindre le volume le plus important depuis le début de la guerre. Mais les 160 à 200 camions par jour représentent toujours moins de la moitié de ce que Gaza importait avant les combats, alors même que les besoins humanitaires ont explosé.

Amani Taha, une veuve et mère de trois enfants qui a fui le nord de la bande de Gaza pour se réfugier dans une famille d’accueil dans la ville méridionale de Rafah, a déclaré qu’elle n’avait réussi à obtenir qu’un seul repas en conserve d’un centre de distribution de l’ONU depuis le début de la trêve.

Des camions transportant de l’aide humanitaire entrant dans la bande de Gaza via le point de passage de Rafah avec l’Égypte, au deuxième jour de la trêve entre Israël et le Hamas, le 25 novembre 2023. (Crédit : Mohammed Abed/AFP)

Selon elle, les foules ont envahi les marchés locaux et les stations-service alors que les gens tentent de faire des réserves de produits de première nécessité. « Les gens étaient désespérés et sont sortis pour acheter dès que cela a été possible », a-t-elle déclaré.

« Ils sont extrêmement inquiets à l’idée que la guerre reprenne. »

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