Xi Jinping appelle à la fin des hostilités et à la libération des « détenus civils »
Historiquement, la Chine, dont la présence au Moyen-Orient s'est accrue ces dernières années, a toujours été favorable aux Palestiniens et soutenu une solution à deux États
Le président chinois Xi Jinping a appelé mardi à un cessez-le-feu immédiat et à « libérer les détenus civils » dans le conflit entre Israël et le Hamas, lors d’un sommet extraordinaire virtuel des pays émergents, Brics.
« Toutes les parties du conflit doivent immédiatement cesser le feu et les hostilités, mettre fin à toutes les violences et attaques visant les civils, et libérer les détenus civils afin d’éviter de nouvelles pertes en vies humaines et de nouvelles souffrances », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par l’agence d’État Chine Nouvelle.
« Il ne peut y avoir de paix et de sécurité durables au Moyen-Orient sans une solution juste à la question de la Palestine », a-t-il également affirmé dans un message vidéo qui était traduit en anglais par une interprète.
Donc « la Chine appelle à l’organisation au plus vite d’une conférence internationale pour la paix » afin d’aboutir à « un consensus international ».
Cette conférence permettrait de « travailler vers une solution rapide à la question de la Palestine qui soit globale, juste et durable », a-t-il ajouté.
« Depuis l’éclatement du dernier conflit israélo-palestinien, la Chine s’emploie activement à promouvoir des pourparlers de paix et un cessez-le-feu », a souligné le président chinois dans son intervention.
Pékin « a fourni une assistance humanitaire pour aider à soulager la détresse humanitaire à Gaza » et continuera de le faire, a-t-il assuré.
La guerre entre le Hamas et Israël a été déclenchée par l’attaque du groupe terroriste palestinien, le 7 octobre, d’une ampleur et d’une violence inédite dans l’histoire d’Israël. Selon les autorités israéliennes, 1 200 personnes ont été tuées et 240 autres prises en otages ce jour-là, en grande majorité des civils.
En représailles, Israël a juré d’anéantir le Hamas, son armée pilonnant sans relâche la bande de Gaza, qu’il contrôle. Mais l’ampleur des destructions et le bilan humain, difficile à estimer de façon indépendante, suscitent la réprobation d’une partie de la communauté internationale.
Historiquement, la Chine a toujours été favorable aux Palestiniens et soutenu une solution à deux États.
Sa présence au Proche et Moyen-Orient s’est accrue ces dernières années, et Pékin cherche souvent à proposer ses bons offices dans les disputes régionales.
Cette année, la Chine a ainsi parrainé un accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran qui, après de longues années de rivalité, ont accepté de rétablir leurs relations diplomatiques et rouvrir leurs ambassades.