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Zehut présente sa liste de candidats, fermant la porte à la fusion avec l’UPD

Le parti de Moshe Feiglin va faire cavalier seul aux élections de septembre, malgré les appels de l'alliance de droite à unir ses forces

Le chef du parti Zehut, Moshe Feiglin, soumet la liste des candidats de son parti à la commission centrale électorale de la Knesset, le 31 juillet 2019. (Yonatan Sindel/Flash90)
Le chef du parti Zehut, Moshe Feiglin, soumet la liste des candidats de son parti à la commission centrale électorale de la Knesset, le 31 juillet 2019. (Yonatan Sindel/Flash90)

Le parti Zehut a présenté sa liste finale de candidats mercredi, rejetant l’idée d’une éventuelle alliance électorale avec la Droite Unie avant les élections du 17 septembre.

Zehut, une organisation quasi-libertaire dirigée par l’ancien député d’extrême droite du Likud Moshe Feiglin, a suscité beaucoup d’intérêt avant les dernières élections en avril avec son soutien à la législation sur la marijuana, mais a largement échoué à obtenir suffisamment de voix pour entrer à la Knesset.

Le parti était en pourparlers avec HaYamin HaHadash – qui n’avait pas non plus été à la hauteur lors des élections précédentes – sur une course commune, mais après la fusion de cette dernière avec l’Union des partis de droite en début de semaine pour créer la Droite Unie, Feiglin a déclaré que Zehut allait se présenter seul.

S’adressant aux journalistes après avoir soumis sa liste mercredi, Feiglin s’est montré optimiste quant aux chances de Zehut lors du vote de septembre, affirmant que s’il franchit le seuil électoral minimum, il recommandera « celui qui sera choisi pour diriger le camp national » comme Premier ministre.

La commission centrale électorale a ouvert ses portes mercredi pour les partis se disputant les 120 sièges de la Knesset afin d’enregistrer leurs listes avant les élections du 17 septembre. Sur plus de 40 partis au total ayant pris des formulaires d’inscription, seuls neuf d’entre eux avaient déposé leur dossier mercredi après-midi, ce qui fait que la journée de jeudi avant la date limite de minuit semblera a priori très chargée.

Avant Zehut, les représentants du parti Yisrael Beytenu ont déposé leur liste, jurant, à l’instar du leader Avigdor Liberman l’avait fait la nuit précédente, de forcer un gouvernement d’unité nationale entre le Likud et le parti centriste Kakhol lavan.

Après avoir refusé d’appuyer le Premier ministre Benjamin Netanyahu avant les dernières élections et déclaré qu’il rejoindrait tout gouvernement qui accepterait ses exigences, Feiglin a affirmé en mai que Zehut soulignerait qu’il est de droite cette fois-ci.

Il a également déclaré que le parti serait alors « plus modeste » par rapport à la dernière élection, quand Zehut est apparu comme un faiseur de roi potentiel et une source du parti avait dit deux jours avant le vote que Feiglin pourrait se recommander comme Premier ministre.

Le chef du parti Zehut, Moshe Feiglin (à gauche), est vu lors d’un arrêt de campagne électorale sur le marché Mahane Yehuda à Jérusalem, le 4 avril 2019. (Yonatan Sindel/Flash90)

La décision de Feiglin de faire cavalier seul a été prise après que les partis d’extrême droite Otzma Yehudit et Noam ont annoncé mercredi matin qu’ils étaient parvenus à un accord sur les conditions d’une campagne électorale commune.

Otzma Yehudit, dont les dirigeants se décrivent comme des disciples du défunt rabbin extrémiste Meir Kahane, et Noam, qui fait campagne pour combattre l’acceptation des LGBT, ont annoncé dimanche leur accord pour une course commune.

Cette annonce est intervenue au moment où le président de l’Union des partis de droite, Rafi Peretz, a déclaré qu’il avait accepté de donner à Ayelet Shaked, la dirigeante de HaYamin HaHadash, la première place sur une liste électorale commune de droite pour les élections du 17 septembre. Les deux factions ont finalisé l’accord de fusion lundi, et la nouvelle liste s’appellera Droite Unie.

A gauche, la ministre de la Justice Ayelet Shaked lors d’une cérémonie à Tel Aviv, le 12 juin 2019 (Crédit : Flash90). A droite, le membre du parti Otzma Yehudit Itamar Ben Gvir au cours d’une campagne électorale à Bat Yam le 6 avril 2019 (Crédit : Flash90)

Otzma Yehudit s’est présenté au sein de l’Union des partis de droite lors des dernières élections dans le cadre d’une alliance négociée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, mais s’est séparé au sujet du non-respect, par Peretz, des termes du pacte électoral qui avait été signé avec ce dernier.

Le parti extrémiste a depuis lors tenu des pourparlers pour faire à nouveau équipe avec l’UPD, et Shaked a déclaré plus tôt cette semaine qu’elle continuerait à travailler pour l’introduire dans la Droite Unie, bien que les deux camps ne s’entendent pas sur le rang que Ben Gvir devrait avoir sur la liste.

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