Zinaïda Beylin, 60 ans : Passionnée par les voyages, le ciment de sa famille
Assassinée par des terroristes du Hamas, à Sderot, le 7 octobre 2023

Zinaïda surnommée « Zina » Beylin, 60 ans, originaire de Sderot, a été assassinée par des terroristes palestiniens du Hamas le 7 octobre en compagnie de douze autres personnes âgées qui se rendaient en bus à la mer Morte.
Le groupe a été tué lorsque le bus s’est arrêté à Sderot à cause d’un pneu crevé. Ils sont descendus du bus pour essayer d’entrer dans un miklat – abri antiatomique – situé en bord de route, mais le miklat était fermé à clé.
Peu de temps après, un camion rempli de terroristes les a tous assassinés, à l’exception du chauffeur du bus qui a survécu. Les photos des corps de personnes âgées jonchant le sol à côté d’une station de bus ont été parmi les premières à émerger des atrocités du 7 octobre, choquant la nation et le monde.
Zina laisse dans le deuil son époux Lev, sa mère Galina, ses fils Alex et Ilan, son frère Iliya et une petite-fille. Elle a été enterrée à Raanana le 16 octobre.
Mendi Rizel l’a décrite sur Instagram comme une amie de la famille et a indiqué qu’elle était comptable « et une femme merveilleuse qui avait toujours le rire aux lèvres », et qu’elle était active dans la communauté Habad de Sderot.
Sa nièce, Roni Beylin, a indiqué sur Facebook que Zina faisait partie des personnes chargées d’organiser les voyages, et ce depuis près de dix ans.
« Parfois, ma cousine et moi les accompagnions et nous engrangions une grande quantité de souvenirs et de rires », a-t-elle indiqué. « Ma tante était une femme unique. »
Son amie Emilia Feldman a déclaré à la Neuvième chaîne – une chaîne de télévision israélienne en langue russe – que Zina « était une personne festive, joyeuse, souriante, pleine de force ».
« Beaucoup de gens dans la ville la connaissaient. » Emilia a plaisanté en disant qu’ils avaient l’habitude de l’appeler « la ministre du Tourisme », en raison de sa passion pour les voyages. « Elle aimait voyager dans différents endroits. »
Elle a indiqué que Zina a été enterrée à Raanana, où vit son fils aîné, et que sa famille craignait que peu de personnes soient présentes, mais qu’après un appel public dans la ville, « plus de 2 000 personnes, qui ne la connaissaient pas et ne l’avaient jamais rencontrée, sont venues assister à son enterrement ».
Son fils, Ilan Beylin, a expliqué à la Treizième chaîne que la famille l’avait reconnue sur des photos qui circulaient sur les réseaux sociaux ce jour-là, mais qu’elle avait refusé de croire qu’elle avait été tuée.
« Jusqu’au dernier moment de sa disparition, qui a duré huit jours, j’ai cru à 100 % que Dieu la protégeait et qu’elle était à l’hôpital », a déclaré Ilan. « Ou qu’elle était otage, qu’il la ramènerait et que nous la reverrions. »
« Maintenant que maman n’est plus là, nous ne savons pas comment la famille va rester soudée », a-t-il ajouté.
« Elle aimait créer des liens entre tous, elle faisait rire tout le monde. Elle donnait du sens au fait que la famille était vraiment proche (…) mais maintenant je ne le sens plus, parce que maman était vraiment celle qui nous unissait. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.