20 maires de grandes villes condamnent l’enlèvement des adolescents israéliens
Mauricio Macri, maire de Buenos Aires, a été lui-même enlevé en 1991

Vingt maires du monde entier ont condamné l’enlèvement des trois jeunes Israéliens en Cisjordanie.
Les condamnations des maires de Berlin, Francfort, Buenos Aires, Sarajevo, Marseille, Nice et Entebbe, entre autres villes, ont été réunies dans une déclaration commune au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, mercredi, lors de la 29e conférence des maires à Jérusalem.
« Nous avons tous été attristés et profondément déçus d’apprendre l’enlèvement des garçons », ont écrit les 20 maires. « L’enlèvement, ainsi que la prise d’otages, est une violation du droit international. »
Eyal Yifrah, Gil-ad Shahar et Naftali Frankel ont été vus la dernière fois le 12 juin en Cisjordanie. Netanyahu a déclaré qu’ils avaient été enlevés par un groupe terroriste.
« La souffrance israélienne doit être comprise », a déclaré le maire de Buenos Aires, Mauricio Macri, à un journaliste lors de la conférence. « De loin, il est facile de donner des conseils, mais vous devez être en Israël pour vraiment comprendre la situation. »
Macri, qui a lui-même passé 14 jours en captivité lorsqu’il était détenu contre une rançon en 1991, a ajouté que l’enlèvement « est la situation la plus perverse dans laquelle vous pouvez vous trouver. Je ne sais pas c’est pire pour la victime ou pour la famille. »
Macri a été invité à la conférence par Claudio Epelman, le représentant latino-américain du Monde juif.