À Grenoble, les élus LFI réclament la fin du jumelage avec une ville israélienne
Dans une lettre adressée au maire Éric Piolle, les élus insoumis demandent la rupture du jumelage avec Rehovot

« Mettre fin sans délai au jumelage » : à Grenoble, les élus LFI s’en prennent aux liens avec une ville israélienne.
C’est la demande formulée par les élus de La France insoumise (LFI) de Grenoble, membres de la majorité municipale, dans une lettre adressée au maire écologiste Éric Piolle.
Dans un communiqué diffusé par La France insoumise Isère, les signataires réclament la fin du jumelage entre la ville de Grenoble et Rehovot, une commune située au sud de Tel-Aviv, en Israël.
Ce partenariat, établi en 1984, est aujourd’hui remis en cause par les élus insoumis, qui accusent l’État israélien de commettre un « génocide » dans la bande de Gaza, et le maire de Rehovot de soutenir « la politique de colonisation du gouvernement israélien ».
« Pourquoi continuer à entretenir un lien, même ‘symbolique’ pour certains, avec une municipalité qui soutient la puissance occupante, qui massacre et prive de ses droits les plus fondamentaux tout un peuple ? », peut-on lire dans le communiqué.
Cette prise de position intervient dans un contexte préélectoral tendu, alors que les différentes forces politiques locales se préparent aux élections municipales de 2026. Si La France insoumise appartient aujourd’hui à la majorité municipale aux côtés d’Europe Écologie Les Verts, elle affiche désormais des ambitions plus autonomes. La formation de Jean-Luc Mélenchon vient d’ailleurs de désigner ses deux chefs de file pour la future campagne : Allan Brunon et Élisa Martin.