Abdallah II parle du processus de paix avec des cadres de l’administration Trump
Pendant une visite “privée” à Washington, le roi de Jordanie a rencontré, entre autres, Kushner et Tillerson
Le roi Abdallah II de Jordanie a discuté samedi des tentatives pour raviver le processus de paix israélo-palestinien pendant des réunions avec des cadres de l’administration Trump à Washington.
Pendant son voyage dans la capitale américaine, décrit comme une visite privée, Abdallah II a rencontré Jared Kushner, gendre et conseiller du président américain Donald Trump chargé du conflit israélo-palestinien, ainsi que le vice-président Mike Pence, le secrétaire d’Etat Rex Tillerson, le secrétaire à la Défense, James Mattis, et le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly, a annoncé Petra, l’agence de presse jordanienne officielle.
Selon Petra, les discussions se sont concentrées sur les « tentatives de réanimer » le processus de paix.
En plus des discussions sur les négociations de paix israélo-palestiniennes, Abdallah II a aussi parlé de la lutte contre le terrorisme au Moyen Orient, et des combats en cours en Irak et en Syrie, selon Petra.
Ce voyage d’Abdallah II à Washington est le troisième depuis l’investiture de Trump en janvier, avec notamment une rencontre à la Maison Blanche en avril.
Le roi jordanien est apparu comme l’un des soutiens cruciaux de la tentative de Trump pour raviver le processus de paix. Le président américain a parlé de lui comme d’un « défenseur réellement infatigable d’une solution ».
Abdallah, qui avait déjà joué un rôle actif pendant les discussions organisées par la précédente administration, a rendu hommage aux efforts du président américain pour relancer les négociations, affirmant que « l’engagement précoce » de Trump était un « signe très encourageant pour nous tous. »
Malgré l’optimisme et les stimulations américaines, les Etats-Unis n’ont pas réussi à trouver un accord sur un cadre pour encourager les parties à revenir aux négociations pour la première fois depuis trois ans.
Le mois dernier, le département d’Etat a démenti une information non confirmée, selon laquelle Trump était prêt à se retirer des efforts de paix après une réunion tendue entre Kushner et Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, à Ramallah, sur la question des paiements versés par l’AP aux terroristes et à leurs familles.
La rencontre entre Trump et Abbas en mai à Bethléem avait elle aussi été tendue, le président américain était furieux contre son hôte en raison des accusations d’incitation à la violence.
L’équipe du Times of Israël a contribué à cet article.