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Allemagne : un néo-nazi avoue le meurtre d’un élu régional lors de son procès

La menace néo-nazie, longtemps sous-évaluée par les autorités, est aujourd'hui perçue comme un défi crucial à la sécurité intérieure

Dans cette photo d'archives du 13 juin 2019, une photo de Walter Luebcke est disposée derrière son cercueil lors de  ses funérailles à Kassel, en Allemagne. (Crédit : Swen Pfoertner / dpa via AP)
Dans cette photo d'archives du 13 juin 2019, une photo de Walter Luebcke est disposée derrière son cercueil lors de ses funérailles à Kassel, en Allemagne. (Crédit : Swen Pfoertner / dpa via AP)

Un néo-nazi allemand a avoué mercredi pendant son procès avoir tué un élu régional défenseur de la cause des migrants, un meurtre qui avait choqué l’Allemagne et fait prendre conscience de la menace croissante de la violence d’extrême droite.

« J’ai tiré » sur Walter Lübcke, a reconnu Stephan Ernst, 46 ans, selon une déclaration lue par son avocat.

Il est accusé par le parquet d’avoir projeté sur l’élu « sa haine xénophobe » et de l’avoir abattu chez lui d’une balle dans la tête le 1er juin 2019.

Stephan Ernst avait dans un premier temps avoué le meurtre, avant de se rétracter et de porter des accusations contre son complice présumé, Markus Hartmann.

Dans sa déclaration, il a présenté ses excuses à la famille de l’élu.

« Je sais, ce qu’Hartmann et moi avons fait restera pour toujours inexcusable. C’était cruel et lâche », a-t-il reconnu, « mais je ne peux pas y changer quoique ce soit ».

« Personne ne devrait mourir parce qu’il a une opinion différente », a-t-il encore dit.

Le meurtre de cet élu, un membre du parti conservateur d’Angela Merkel, a réveillé le spectre du terrorisme « brun ».

Sous-évaluée dans les années 2000 par les autorités malgré les meurtres de huit immigrés turcs, d’un Grec et d’une policière allemande par un groupuscule néonazi, NSU, la menace est aujourd’hui perçue comme un défi crucial à la sécurité intérieure.

Des gens déposent des fleurs devant la synagogue de Halle, en Allemagne, où un mémorial a été placé pour les victimes de la fusillade, le 11 octobre 2019. (Yaakov Schwartz/ Times of Israel)

En octobre 2019, un sympathisant d’extrême droite avait failli commettre un massacre le jour de Yom Kippour dans une synagogue de Halle, dans l’est de l’Allemagne. Il a finalement retourné son arme sur une passante et tué un homme dans un restaurant fréquenté par des immigrés.

En février, un homme a tué neuf personnes d’origine étrangère dans deux bars de Hanau, près de Francfort, puis s’est suicidé.

Des groupes soupçonnés de préparer des attaques xénophobes ou antisémites sont régulièrement démantelés.

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