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Antisémitisme : Garrido et Corbière de LFI réagissent à la garde à vue de leur fille

Inès Corbière a été arrêtée puis libérée mercredi après des propos antisémites et semblant faire l'apologie du terrorisme

Inès Corbière. (Crédit : Capture d'écran X)
Inès Corbière. (Crédit : Capture d'écran X)

La garde à vue d’une des filles des députés LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière, soupçonnée de propos antisémites, a été levée mercredi soir, selon ses parents et de source proche du dossier, tandis que les « investigations se poursuivent », a ajouté jeudi le parquet auprès de l’AFP.

Des signalements avaient été adressés au Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) par des associations de lutte contre les discriminations, selon le parquet de Paris. Ces signalements portent sur des « propos susceptibles d’avoir été tenus en ligne par cette jeune femme, dont la qualification pénale est en cours d’appréciation, à la suite de l’attaque du 7 octobre 2023 », selon la même source.

Selon le Parisien, Inès Corbière, la fille des deux élus de Seine-Saint-Denis, avait été placée en garde à vue dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), à la police judiciaire parisienne, pour « apologie du terrorisme et provocation publique et directe non suivie d’effet de commettre des atteintes volontaires à la vie ».

Dans une déclaration transmise jeudi à l’AFP par leur avocat, Raquel Garrido et Alexis Corbière ont expliqué que le parquet de Paris avait ouvert « une enquête qui l’a conduit à perquisitionner mardi (leur) domicile », puis à l’interpellation et le placement en garde à vue de leur fille de 21 ans. Garde à vue qui « a pris fin, vers 20h, heure à laquelle elle est sortie libre » mercredi, ont-ils poursuivi.

La jeune femme avait notamment écrit sur X à propos de la marche contre l’antisémitisme organisée en novembre à Paris, après l’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël : « Bon qui se chauffe (pour) aller casser du sioniste là. » Au sujet d’une vidéo montrant une famille israélienne prise en otage chez elle le 7 octobre, elle avait commenté : « Alors j’ai peut-être pas d’âme mais ils me font du tout de peine, je les trouve même plutôt chiants surtout les gosses. » « Je suis antisémite, je m’en bats les couilles. J’assume… « , avait-elle aussi lancé dans une vidéo. Son compte X a depuis été désactivé, puis réactivé et verrouillé.

Le 20 octobre et le 14 novembre dernier, ont souligné les deux élus de Seine-Saint-Denis, Damien Rieu, militant d’extrême droite, avait « publié sur son compte X des captures d’écrans et une vidéo qu’il a imputées à notre fille ».

Le couple a tenu d’abord à exprimer « avec émotion (sa) compréhension et affection auprès de toutes les personnes choquées à la lecture ou à l’écoute des propos ou expressions qui sont diffusées dans cette affaire ».

Disant comprendre « l’intérêt du public et de la presse pour (leur) famille », les deux députés ont estimé « cependant indispensable de faire une stricte distinction entre (eux), personnalités politiques de premier plan à qui incombent des obligations de transparence et de rendu de compte » et leurs trois enfants qui « doivent bénéficier d’une protection totale de leur vie privée et de leur intégrité physique et morale ».

Ils ont affirmé qu’il ressortait des conversations avec leur fille « qu’elle déteste et réprouve le racisme et l’antisémitisme ». « Toutefois, elle n’est pas une militante. Elle n’est pas membre de La France insoumise. Si elle a été ciblée » par M. Rieu, « c’est parce qu’elle est notre fille », ont-ils estimé.

« Pour autant, ont-ils poursuivi, des expressions qui lui ont été imputées par M. Rieu, elle doit répondre, comme tout justiciable, devant la Justice. Elle ne jouit, à cet égard, d’aucun privilège ni passe-droit. Nous respectons la procédure en cours ».

Le parti politique de ses parents, la France insoumise, est très régulièrement accusé d’antisémitisme et d’apologie du terrorisme, notamment après avoir refusé de qualifier les attaques du 7 octobre de terroristes.

Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, qui avait déposé plainte contre Inès Corbière il y a plusieurs semaines, s’est réjoui de son arrestation et de l’ouverture d’une enquête à son encontre.

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