Israël en guerre - Jour 531

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Après avoir rejoint Ehud Barak, Golan dit être de gauche, mais pas gauchiste

L'ancien vice chef d'Etat major de l'Armée a déclaré qu'il croyait en un retrait de Cisjordanie, même si certaines implantations feront partie d'Israël

Yair Golan s'exprime lors d'une conférence  de presse pour la formation d'un nouveau parti politique mené par l'ancien Premier ministre Ehud Barak à Tel Aviv, le 26 juin 2019. (Flash90)
Yair Golan s'exprime lors d'une conférence de presse pour la formation d'un nouveau parti politique mené par l'ancien Premier ministre Ehud Barak à Tel Aviv, le 26 juin 2019. (Flash90)

Jeudi, Yair Golan, qui a été présenté comme un membre du parti politique lancé par l’ancien Premier ministre Ehud Barak, a déclaré que même s’il se considère lui-même comme étant à la gauche de l’échiquier politique, il n’est pas un « gauchiste », rejetant un terme qui est devenu une insulte en Israël.

Dans un entretien avec le diffuseur public Kan, Golan, un ancien vice Chef d’état major de l’Armée israélienne, a également dit que même s’il pensait que le chef de Kakhol lavan Benny Gantz serait un dirigeant « digne » pour le pays, Barak est un dirigeant encore « plus digne ».

Il a souligné qu’il se lançait dans l’arène politique avec un projet à long-terme, déclarant : « Je ne suis pas venu pour un jour ou deux, ou un mois ou deux, je suis venu pour rester. Je n’ai jamais été un bon sprinter, mais j’ai toujours été bon sur les longues distances, et je suis venu pour le long terme ».

Le commentaire était peut-être une pique adressée à l’ancien général de Tsahal Tal Russo du parti Travailliste qui, plus tôt ce mois, a annoncé sa retraite politique après un passage éclair de quatre mois en deuxième position sur la liste du parti de centre gauche en pleine crise politique.

Le chef d’Etat major de l’Armée, Benny Gantz (au centre), le commandant sortant de Quartier général du commandement du nord, le général Yair Golan (à droite) et nouveau chef d’Etat major, le général Aviv Kochavi (à gauche) au quartier général du nord, le 2 novembre 2014. (Flash90)

Concernant les positions politiques du nouveau parti de centre gauche, Golan a dit qu’il était en faveur d’un retrait de la Cisjordanie, mais il pensait que certaines implantations finiraient par faire partie d’Israël.

« Je n’ai aucun problème avec l’annexion des implantations et, dans tous les cas, il y a des implantations qui finiront probablement par faire partie de l’Etat d’Israël », a déclaré l’ancien vice chef d’Etat major de l’armée israélienne.

« Mais la principale question qui se pose devant l’Etat d’Israël est de savoir si nous allons annexer ou nous séparer. Nous sommes sans équivoque en faveur d’une séparation, a-t-il ajouté. Je pense que la solution à deux Etats est la forme extrême de séparation. Je ne sais pas si elle aura lieu demain matin et je pense qu’il est trop tôt pour discuter du format exact ».

Golan a également parlé de ses craintes sur ce qu’il a qualifié de « corruption » entourant les élections du 9 avril.

« Une coalition de deux principaux partis – Likud et Kakhol lavan – aurait due être formée. Mais elle n’a pas eu lieu à cause de la corruption – et la corruption d’un seul homme », a-t-il attaqué, probablement en référence au Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a provoqué une deuxième élection nationale plutôt que de céder son mandat pour former un gouvernement à un autre député.

L’ancien Premier ministre Ehud Barak (2ème à droite), la Prof. Yifat Bitton (2 à gauche), le général à la retraite Yair Golan (droite) et le Dr. Kobi Richter posent pour une photo lors d’une conférence de presse pour annoncer la création d’un nouveau parti politique qu’il va diriger, à Tel Aviv le 26 juin 2019. (Flash90)

Mercredi, Barak a annoncé la création d’un nouveau parti politique qui va se présenter aux élections de septembre.

« Nous sommes venus ici aujourd’hui pour annoncer la création d’un nouveau parti politique qui travaillera à réformer le pays et la société… ce n’est pas le moment de rester sur la touche », a déclaré Barak lors d’une conférence de presse à Tel Aviv avec ses partenaires Golan, la professeur de droit Yifat Biton et l’entrepreneur Kobi Richter.

« Bibi, c’est ta dernière chance d’aller à la maison par toi-même », a-t-il continué, en implorant le Premier ministre – qui est visé dans trois affaires pour corruption – de ne pas plonger le pays dans le « chaos » afin de « te sauver de la prison ».

Golan, un nouveau venu en politique, avait fait polémique lors d’une cérémonie nationale de Yom HaShoah en 2016, quand il avait comparé des tendances de la société israélienne à celles de l’Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale.

Golan a aussi été un officier apprécié dans Tsahal, après avoir occupé un certain nombre de positions importantes lors de sa carrière de 37 ans jusqu’à sa retraite en 2017.

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