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Arrivée aux Etats-Unis d’une Yéménite autorisée à venir voir son fils mourant

Washington a fait une exception au décret migratoire de Donald Trump après que le Conseil des relations américano-islamique a fait campagne

Shaima Swileh, au centre, avec son mari Ali Hassan, deuxième à partir de la gauche, après l'arrivée de Swileh à San Francisco, le 19 décembre 2018. (Crédit : AP/Jeff Chiu)
Shaima Swileh, au centre, avec son mari Ali Hassan, deuxième à partir de la gauche, après l'arrivée de Swileh à San Francisco, le 19 décembre 2018. (Crédit : AP/Jeff Chiu)

Une Yéménite pour laquelle Washington avait fini par faire une exception au décret migratoire du président Donald Trump est arrivée aux Etats-Unis pour se rendre au chevet de son fils mourant.

Cachée derrière des lunettes noires, Shaima Swileh, est arrivée mercredi soir à l’aéroport de San Francisco, où un groupe de soutien l’a accueillie avec des pancartes de bienvenue.

Son fils Abdullah Hassan, âgé de deux ans et citoyen américain par son père, souffre d’une maladie génétique rare en phase terminale. Il a été placé sous respiration artificielle dans un hôpital d’Oakland, en Californie.

Les demandes de visa de sa mère n’avaient pas abouti jusqu’à mercredi à cause du décret migratoire signé par le président américain, qui interdit aux ressortissants de six pays pour la plupart majoritairement musulmans, dont le Yémen, d’entrer aux États-Unis.

Le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) a mené campagne pour aider la famille, submergeant des élus américains de quelque 15 000 emails et de milliers de tweets.

Ali Hassan, au centre pendant une conférence de presse après l’arrivée de son épouse Shaima Swileh à San Francisco, le 19 décembre 2018. (Crédit : AP/Jeff Chiu)

Les médias se sont emparés de cette affaire et après une supplique du père de l’enfant devant les caméras, l’ambassade des États-Unis au Caire a fini par accorder mardi un visa à Shaima Swileh. Cela permettra à la famille de « faire son deuil dans la dignité », a déclaré le père de l’enfant, Ali Hassan, soulagé.

L’association de défense des droits civiques ACLU estime à seulement 2 % le nombre de demandes de dérogations qui aboutissent.

Photo récente mais non datée, diffusée le 17 décembre 2018 par le CAIR, montre Ali Hassan avec son fils mourant à l’hôpital de Sacramento. (Crédit : CAIR via AP)

Le décret avait provoqué une onde de choc mondiale avec sa mise en vigueur par la Maison Blanche le 27 janvier 2017, une semaine après l’entrée en fonctions de Donald Trump. Considéré par ses opposants comme une mesure « anti-musulmans », le texte a fait l’objet d’une longue bataille judiciaire.

La Cour suprême a validé en juin une version du décret qui ferme les frontières américaines à environ 150 millions de ressortissants du Yémen, de Syrie, de Libye, d’Iran, de Somalie et de Corée du Nord.

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