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Caricature « antisémite » de Macron : la plainte d’En Marche! a été classée

Le parti Les Républicains avait publié sur Twitter une infographie qui représentait le président, en costume-cravate et en haut-de-forme avec un nez crochu

Le président français Emmanuel Macron pendant une cérémonie à l'Arc de Triomphe, le 3 juin 2017. (Crédit : Charles Platiau/Pool/AFP)
Le président français Emmanuel Macron pendant une cérémonie à l'Arc de Triomphe, le 3 juin 2017. (Crédit : Charles Platiau/Pool/AFP)

La plainte déposée par En Marche! contre une caricature d’Emmanuel Macron, reprenant des codes antisémites et diffusée par Les Républicains (LR) pendant la campagne présidentielle, a été classée sans suite par le parquet de Paris, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

« Le signalement de Jean-Pierre Mignard, avocat et membre du comité politique d’En Marche, a été classé sans suite, aucune infraction n’ayant été caractérisée », a fait savoir l’avocat de LR, Rémi-Pierre Drai, dans un communiqué.

Cette procédure a été définitivement classée le 13 juin pour « infraction insuffisamment caractérisée », a confirmé une source judiciaire.

A six semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le parti du candidat François Fillon avait publié le 10 mars sur son compte Twitter une infographie intitulée « La Vérité sur la galaxie Macron », qui représentait l’ancien banquier d’affaires, en costume-cravate et en haut-de-forme avec un nez crochu, un cigare et une faucille rouge.

Autour du candidat d’En Marche!, on pouvait voir ses soutiens de gauche – Gérard Collomb, Jacques Attali, Robert Hue, Bertrand Delanoë – et le président du MoDem François Bayrou.

Cette caricature avait suscité un vif émoi et des commentaires indignés sur les réseaux sociaux.

Au bout de quelques heures, le tweet avait été retiré. François Fillon avait dénoncé le lendemain une « caricature inacceptable », « reprenant les codes de la propagande antisémite » et donnant « une image totalement contraire aux valeurs qui sont les nôtres ».

Le candidat de la droite avait également réclamé des « sanctions » internes. Dans la foulée, le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, avait annoncé une « enquête interne » et la convocation du directeur de la communication du parti, Lionel Moisy de Cala, pour « un entretien disciplinaire ».

« Lionel Moisy de Cala est définitivement mis hors de cause », se félicite Me Rémi-Pierre Drai dans son communiqué.

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