Israël en guerre - Jour 537

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Cent arbres plantés en Israël en l’honneur des 99 ans d’un pionnier

Pour son anniversaire de juillet, le professeur Sol Green, qui a fondé les départements de travail social des Universités YU et Bar-Ilan, bénéficie d'un don végétal pour le KKL-JNF

Le Prof. Sol Green avec son certificat du Keren Kayamet LeIsrael-Fonds national juif, qui lui a rendu hommage pour son 99e anniversaire en plantant 100 arbres en son nom, le 15 juillet 2020, Jerusalem. (Autorisation)
Le Prof. Sol Green avec son certificat du Keren Kayamet LeIsrael-Fonds national juif, qui lui a rendu hommage pour son 99e anniversaire en plantant 100 arbres en son nom, le 15 juillet 2020, Jerusalem. (Autorisation)

Lorsque le professeur Solomon (Sol) Green a eu 99 ans le mois dernier, le rabbin Barry Eisenberg et ses amis de la synagogue Migdal Hashoshanim à Jérusalem lui ont offert un cadeau – un don de 100 arbres au Keren Kayemet LeIsrael – Fonds national juif (KKL-JNF), qui ont été plantés dans une forêt de Jérusalem en son nom.

C’était un cadeau approprié pour un homme qui a consacré sa vie à Israël et a fondé des départements de travail social dans deux universités, encourageant une jeune génération par l’éducation.

Selon le certificat remis à Sol Green lors d’une cérémonie sur Zoom à laquelle ont assisté des amis du monde entier, « La Torah compare l’homme à un arbre. De la même manière qu’un arbre abrite et nourrit, l’homme est capable de faire de même. Sol et son épouse bien-aimée Julia ont consacré leur vie à abriter et à nourrir les autres ».

Au cours de sa longue vie, Sol Green a fait de trois continents sa maison. Il est né en 1921 à Odessa, en Ukraine, dans une famille pauvre de neuf enfants. Le clan s’est installé aux États-Unis quatre ans plus tard. Son père tenait une petite épicerie et faisait d’autres petits boulots pour faire vivre sa progéniture.

Le Prof. Sol Green avec son certificat du Keren Kayamet LeIsrael-Jewish National Fund, qui lui a rendu hommage pour son 99e anniversaire en plantant 100 arbres en son nom, le 15 juillet 2020, Jerusalem. (Autorisation)

Après un séjour de quatre ans dans l’armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, qui l’a conduit de la côte Est à l’Europe, au Japon, et vice-versa, le nonagénaire a étudié le travail social à l’université de Cleveland, Ohio, avant de se lancer dans sa carrière.

« J’ai grandi dans une famille où les gens comptaient beaucoup », a déclaré Sol Green au Times of Israel lorsqu’on lui a demandé pourquoi il avait choisi le travail social.

Après avoir épousé sa défunte épouse et meilleure amie, Julia, Sol Green s’est installé à New York, où il a fondé l’école de travail social de l’université Yeshiva. Il a ensuite été nommé doyen de l’école. Il a confié qu’épouser sa femme était la décision la plus importante qu’il ait prise dans sa vie et qu’elle lui manque encore aujourd’hui.

S’installer en Israël était le rêve à long terme du couple.

« Nous parlions tous d’Eretz Israël », a-t-il dit, utilisant le terme biblique pour désigner la Terre d’Israël. « [J’ai] toujours voulu aller en Israël, mais je n’en avais pas les moyens, jusqu’à ce que finalement nous décidions qu’il fallait y aller de toute façon. »

En 1967, le couple arrive en Israël, où Sol Green fondera l’école de travail social de l’université Bar-Ilan. Avec leurs deux enfants, Natan et Ezra, ils passent l’été au Canada, où l’enseignant gère un camp d’été pour les jeunes juifs à Montréal. Plus tard, il passera un an à Melbourne, en Australie, où il enseignera le travail social à l’université.

Promenade dans une forêt du Fonds national Juif KKL-JNF aux environs de Jérusalem, 21 avril 2011. (Autorisation : Miriam Alster / Flash90).

En 1990, lui et sa femme immigrent finalement en Israël. Au cours des 20 années qui ont suivi sa retraite, Sol Green a effectué un travail bénévole considérable, notamment au Musée d’Israël et à l’Institut d’études juives Pardes. Il réside actuellement à Jérusalem.

En ce qui concerne ses grands projets d’avenir, le quasi-centenaire reste fidèle à sa personnalité.

« J’aimerais rester en vie un an ou deux afin de mieux connaître mes petits-enfants », a-t-il expliqué avec ironie au Times of Israel. « J’aime voir les gens grandir. »

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