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COVID-19 : Bennett espère ne pas devoir réimposer des restrictions

Le Premier ministre a relevé un faible taux d'hospitalisations et veut protéger la population des épidémies avec "des contraintes minimales sur le quotidien"

Le Premier ministre Naftali Bennett, à droite, à la réunion de cabinet de Jérusalem, le 27 juin 2021. (Crédit : Kobi Gideon / GPO)
Le Premier ministre Naftali Bennett, à droite, à la réunion de cabinet de Jérusalem, le 27 juin 2021. (Crédit : Kobi Gideon / GPO)

Le Premier ministre Naftali Bennett a fait savoir, dimanche, qu’il espérait ne pas devoir imposer de nouvelles restrictions malgré une hausse du nombre de nouveaux cas de coronavirus, citant l’absence d’augmentation des chiffres des hospitalisations des malades atteints par la COVID-19.

« Il y a une augmentation du nombre de cas mais, en ce moment, il n’y a pas de hausse du nombre de personnes hospitalisées », a déclaré Bennett au commencement de la rencontre hebdomadaire du cabinet. « Notre stratégie est une stratégie de protection maximale des citoyens israéliens assortie à une violation minimale de la vie quotidienne ».

« Des masques à la place des restrictions, des vaccins à la place des confinements », a martelé Bennett, répétant que les parents devaient faire vacciner leurs adolescents.

Bennett a aussi fait savoir que c’est Roni Numa qui prendra la tête de la politique anti-COVID-19 à l’aéroport Ben-Gurion de Tel Aviv, après qu’il s’est avéré que les épidémies récentes, dans le pays, ont été déclenchées par des voyageurs qui revenaient de l’étranger. Numa avait, dans le passé, supervisé les efforts visant à contrer les importantes épidémies de coronavirus qui avaient fait leur apparition au sein de la population ultra-orthodoxe israélienne.

Bennett a tenu ces propos alors que deux villes « vertes » – selon le système de classification par code-couleur du ministère de la Santé – ont été catégorisées villes « oranges » suite à une augmentation du nombre de cas de coronavirus chez elles, qui aurait été entraînée par le présence du variant Delta sur ces territoires.

Samedi, 97 nouveaux cas ont été identifiées dans 37 localités différentes du pays. 18 autres cas ont été dépistés chez des voyageurs revenant de l’étranger.

Le ministère de la Santé a donc révisé le statut des localités qui ont connu une recrudescence du nombre d’infections dans le système de classification dit « de signalisation », qui se calcule sur la base de la gravité du taux de morbidité dans les différents secteurs du pays. Herzliya et Kfar Saba sont devenues villes « jaunes », et cela a été le cas aussi de l’implantation de Zufim, en Cisjordanie.

Des hommes portent des masques de protection dans une synagogue de l’implantation juive d’Efrat, le 27 juin 2021. (Crédit : Gershon Elinson/Flash90)

Pour sa part, Modiin, une municipalité du centre du pays, reste classée « orange » et Binyamina, dans le nord du territoire, conserve son statut « rouge » après que le nombre de cas, là-bas, a grimpé à 152.

L’épidémie qui a touché Binyamina marque la première recrudescence majeure du coronavirus en Israël, ces derniers mois. Elle aurait commencé par le biais d’un étudiant qui aurait été au contact d’une personne contaminée, récemment revenue de l’étranger.

Le variant Delta du virus, qui avait été identifié pour la première fois en Inde, est plus contagieux que les autres et il serait plus apte à passer outre les défenses assurées par le vaccin. Il ne serait pas toutefois à l’origine de formes particulièrement graves de la maladie. La transmissibilité du variant Delta serait à 40% supérieure à celle de la souche originale, selon l’agence de santé publique du Royaume-Uni. L’efficacité des deux doses de vaccin – en termes de protection contre les hospitalisations – est de 96%, a établi la même agence.

Des voyageurs masqués à l’aéroport Ben-Gurion, dans le hall des départs, le 23 juin 2021. (Crédit : Flash90)

Malgré cette augmentation apparente du nombre de cas entraînés par le variant Delta, le chiffre des formes graves de la maladie et celui des hospitalisations dans le pays restent relativement stables.

Le mois dernier, huit personnes seulement sont mortes des suites de complications entraînées par le coronavirus. 26 personnes se trouveraient dans un état grave dans la matinée de dimanche – elles étaient presque 1 200 au mois de janvier, à l’apogée de l’épidémie au sein de l’État juif.

Le nouveau cabinet du coronavirus devrait se réunir dimanche pour la toute première fois pour évoquer la possibilité de réimposer certaines restrictions dans ce contexte de hausse des cas.

Des personnes portent le masque dans le centre-ville de Jérusalem, le 24 juin 2021. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Vendredi, l’État juif a réimposé l’obligation du port du masque à l’intérieur alors que 200 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés lors de la journée précédente – le chiffre le plus élevé répertorié depuis deux mois et demi.

Le ministère de la Santé a aussi appelé les Israéliens à se couvrir le nez et la bouche lorsqu’ils prennent part à des événements très fréquentés à l’extérieur et il a vivement recommandé aux Israéliens appartenant à des groupes à risque ou non-vaccinés à éviter les regroupements. Les responsables réfléchiraient également à recommander le port du masque à l’extérieur et à imposer des limitations sur les rassemblements.

Le ministère de la Santé a indiqué, dimanche matin, que 113 personnes ont été dépistées positives à la COVID-19 dans la journée de samedi. 0,4 % des tests effectués sont revenus positifs.

Selon les données du ministère de la Santé, le nombre de cas actifs, au sein de l’État juif, est dorénavant de 1 175.

Il y a eu 840 850 cas confirmés dans le pays et 6 429 personnes ont succombé à une forme grave de la COVID-19 depuis l’apparition de la pandémie sur le territoire.

Une jeune Israélienne se fait vacciner à la COVID-19 dans un centre de vaccination de la Clalit à Jérusalem, le 24 juin 2021. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

La semaine dernière, le ministre de la Santé a fait savoir qu’il lancerait une campagne plus importante en faveur de la vaccination des adolescents de 12 à 15 ans. Tandis que cette catégorie d’âge est éligible à la vaccination depuis plusieurs semaines, le ministère s’était abstenu, jusqu’à présent, d’émettre des recommandations officielles – et le nombre de jeunes se faisant immuniser contre le coronavirus est resté généralement peu élevé.

Selon l’Association pédiatrique israélienne, 1 417 enfants ont été hospitalisés pour une forme grave de la COVID-19 depuis le début de la pandémie. 226 ont été pris en charge pour des formes modérées à graves.

L’association a suivi le ministère de la Santé en recommandant le vaccin pour les adolescents âgés de 12 ans et plus.

Dimanche, 6 % des enfants de 12% avaient reçu au moins une dose de vaccin. Chez les 13 à 15 ans, 9 % ont reçu une dose, ce nombre grimpant à 62% chez les 16 à 19 ans.

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