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COVID-19 : Une auxiliaire médicale dans un état grave au centre médical Sheba

La femme, 33 ans, aurait attrapé la maladie auprès d'un patient asymptomatique dans une unité non-coronavirus, soulevant des questions sur la protection des personnels soignants

Des employés à l'intérieur d'un bâtiment du centre médical de Sheba qui a été réquisitionné pour recevoir les Israéliens qui étaient en quarantaine sur le bateau de croisière Diamond Princess au Japon en raison de la propagation du coronavirus arrivés en Israël le 20 février 2020. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Des employés à l'intérieur d'un bâtiment du centre médical de Sheba qui a été réquisitionné pour recevoir les Israéliens qui étaient en quarantaine sur le bateau de croisière Diamond Princess au Japon en raison de la propagation du coronavirus arrivés en Israël le 20 février 2020. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Une femme auxiliaire médicale travaillant dans un hôpital situé aux abords de Tel Aviv est dans un état critique après avoir été infectée par le coronavirus.

Cette femme, âgée de 33 ans, est actuellement reliée à une machine ECMO qui remplace les fonctions du cœur et des poumons, a indiqué le centre médical Sheba de Ramat Gan.

Il s’agit du cas le plus grave parmi tous les personnels soignants depuis le début de la crise du COVID-19.

La Douzième chaîne a fait savoir que la femme avait été contaminée après avoir pris en charge un malade qui devait ultérieurement être testé positif à la maladie.

Un porte-parole du centre médical Sheba a confirmé à la Douzième chaîne que la femme portait un masque chirurgical habituel, et non un masque N95, parce qu’elle ne se trouvait pas dans une unité prenant en charge des patients atteints par le coronavirus.

L’association Mirsham, l’association des résidents médicaux israélienne, a indiqué à la Douzième chaîne que si elle avait porté un masque N95, elle ne serait pas tombée malade. Cette référence assure un niveau supérieur de filtration mais les hôpitaux du monde entier sont aux prises avec une pénurie de ce type de masques et autres équipements de protection.

« Cela fait des semaines que nous mettons en garde contre le principal problème qui est celui de la protection des personnels soignants dans les départements qui ne traitent pas les malades du coronavirus », a noté Mirsham dans un communiqué.

« Les patients ne sont pas toujours admis avec des symptômes respiratoires et ils sont parfois même complètement asymptomatiques [du coronavirus]. Les équipes médicales dans les départements de médecine doivent avoir suffisamment d’équipements personnels de protection. S’ils continuent à travailler sans, plus de personnels encore seront infectés », a continué l’association.

Selon le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) américain, les masques chirurgicaux offrent une barrière contre les gouttelettes, et notamment contre les grosses particules respiratoires, mais ils ne filtrent pas de manière efficace les particules plus petites dans l’air et elles n’empêchent pas les fuites, aux bords du masque, lorsque le porteur inhale. Les masques N95 forment un sceau d’étanchéité autour du nez et de la bouche et ils bloquent au moins 95 % des très petites particules (0,3 micron).

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