Israël en guerre - Jour 533

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COVID : 5 suspects arrêtés en Israël à la demande de la France après une arnaque

Il s'agirait au moins de la troisième affaire d'arnaque présumée impliquant des citoyens français en Israël depuis le début de la pandémie ; 4 personnes déjà arrêtées en avril

La police israélienne monte la garde dans le quartier de Geula à Jérusalem le 25 mars 2020, alors qu'elle arrive pour procéder à la fermeture des magasins dans le quartier suite à un ordre de l'État. (Yonatan Sindel/Flash90)
La police israélienne monte la garde dans le quartier de Geula à Jérusalem le 25 mars 2020, alors qu'elle arrive pour procéder à la fermeture des magasins dans le quartier suite à un ordre de l'État. (Yonatan Sindel/Flash90)

Cinq Israéliens, dont certains d’origine française, ont été arrêtés ce mois-ci en Israël à la demande des autorités françaises, accusés d’avoir monté des arnaques liées au coronavirus depuis le pays, a rapporté la semaine dernière le Journal du Dimanche.

Selon le journal, ils devraient être extradés vers la France dans les prochains mois.

Leur arnaque consistait à se faire passer pour des représentants de société de matériel médical et à appeler des pharmacies françaises ou des entreprises médicales pour leur vendre des masques, des gants de protection et du gel hydroalcoolique – du matériel qui n’était jamais livré.

Les escrocs seraient parvenus à détourner par ce biais 188 000 euros, transférés sur des comptes anglais et portugais.

Une autre arnaque mise au jour consistait à entrer en contact avec des sociétés françaises en se faisant passer pour les autorités fiscales.

Il s’agirait au moins de la troisième affaire d’arnaque présumée impliquant des citoyens français en Israël depuis le début de la pandémie. En avril dernier, quatre citoyens français avaient déjà été écroués en Israël dans deux affaires distinctes.

Dans une première, deux Françaises, âgées de 37 et 70 ans et appartenant à une même famille, étaient suspectées d’escroquerie à la vente de masques de protection FFP2 à des sociétés en France. Elles auraient mené l’arnaque depuis Netanya, où vivent de nombreux Franco-Israéliens.

Lors de leur arrestation, elles étaient « en possession du téléphone servant à démarcher en France (des) entreprises ciblées pour leur possible besoin en masques, en cette période de pandémie au Covid-19 », avait précisé le procureur Philippe Astruc.

Une information judiciaire avait été ouverte « des chefs d’escroqueries et tentatives d’escroquerie en bande organisée et blanchiment et association de malfaiteurs ».

Deux autres Français, suspectés de faits similaires avaient également été arrêtés en avril à Raanana, ville du centre d’Israël où vivent de nombreux Franco-Israéliens.

« Les deux suspects se sont fait passer pour des responsables de ces sociétés et demandé des transferts d’argents importants sur leurs comptes bancaires », avait indiqué la police israélienne dans un communiqué, sans détailler l’identité des deux prévenus ni élaborer sur le mécanisme précis de la fraude présumée.

L’arrestation a été effectuée à la demande des autorités françaises et a « permis d’éviter de graves dommages financiers à plusieurs sociétés françaises », car les complices tentaient de frauder depuis Israël des sociétés en France, selon la police.

« Ce sont des gens qui profitent d’une situation de crise, avec le coronavirus, pour frauder, pensant que ce sera plus facile », avait déclaré à l’AFP Micky Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne.

Débborah Abitbol, avocate d’un de ces mis en cause, a réagi au JDD en indiquant que la demande d’extradition n’était pas conforme au droit israélien et au droit international, pointant des « irrégularités de forme ». Elle a déclaré être prête à « aller jusqu’à la Cour suprême s’il faut » et dénoncé le fait que les suspects n’avaient pas été mis en examen.

Un proche du dossier a commenté au JDD l’affaire : « Jusqu’à il y a deux-trois ans, il était difficile pour les autorités françaises de faire extrader des ressortissants israéliens quand ils commettaient des arnaques en France. Cela créait un problème d’impunité et encourageait les malfaiteurs à utiliser Israël comme base d’opérations. Ça commençait à peser sur les relations bilatérales (surtout l’affaire du faux Le Drian…) Désormais, les forces de l’ordre de deux pays commencent à coopérer dès les premières étapes de l’investigation. Cela permet de faire de plus en plus d’extraditions et de les faire plus rapidement. »

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