Israël en guerre - Jour 472

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D’anciens otages exhortent les dirigeants à signer un accord qui libèrera tous les captifs

Lors d'une conférence de presse à Tel Aviv, une ex-otage a aussi appelé le président américain élu Donald Trump à intervenir pour mettre fin à la guerre

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

D'anciens otages s'expriment sur la Place des otages de Tel Aviv, le 17 décembre 2024. (Autorisation : Forum des familles d'otages et de portés-disparus)
D'anciens otages s'expriment sur la Place des otages de Tel Aviv, le 17 décembre 2024. (Autorisation : Forum des familles d'otages et de portés-disparus)

Un groupe d’anciens otages dont les proches se trouvent toujours entre les mains des terroristes à Gaza ont tenu une conférence de presse sur la place des Otages de Tel Aviv. Ils ont demandé au gouvernement de signer un accord avec le Hamas qui garantira la libération des 100 captifs encore dans les geôles du groupe terroriste, refusant toute autre sorte d’arrangement.

« Je suis là, moi, une femme revenue de captivité », a dit Ilana Gritzewsky, dont le petit ami, Matan Zangauker, est otage. Elle s’est adressée aux dirigeants du pays : « Je sais très bien ce qu’on peut ressentir dans cet enfer. Vous ne pouvez pas les abandonner un jour de plus. Vous ne pouvez pas continuer à faire une politique mesquine et cynique, comme si leur vie n’était qu’un point de plus inscrit en bas de votre ordre du jour. Concluez un accord et faites-le maintenant. Signez un accord global qui n’abandonnera personne. »

Gritzewsky a appelé le président américain élu Donald Trump à intervenir pour mettre fin à la guerre et pour ramener les otages chez eux.

« Un accord partiel n’est pas une victoire partielle – c’est une défaite morale et éthique complète qui laissera à la société israélienne une plaie saignante qui la gangrènera de l’intérieur », a commenté Meirav Tal, une ancienne otage dont le compagnon, Yair Yaakov, a été assassiné lors du pogrom commis par le Hamas, le 7 octobre 2023. Le corps sans vie de Yaakov est toujours détenu à Gaza.

L’ancienne otage Sharon Aloni Cunio a été relâchée au mois de novembre 2023 avec ses deux jeunes enfants, des filles, laissant derrière elle son époux David Cunio, à Gaza. Elle a raconté que le moment le plus difficile de sa vie avait été celui où elles avaient été séparées de David.

« Nous l’avons serré dans nos bras et les filles se sont cramponnées à lui avec leurs petites mains, elles ne comprenaient pas ce que signifiait cet adieu », a expliqué Aloni Cunio, kidnappée avec sa famille au kibboutz Nir Oz. « Il est resté là, seul dans ces tunnels sombres. »

« Les décisionnaires doivent comprendre les cicatrices et les maladies que nous avons rapportées avec nous après seulement 52 jours : des pneumonies, des infections, des pertes de poids, des peurs et des cauchemars sans fin », a-t-elle ajouté. « Imaginez maintenant 438 jours dans ces conditions – ces conditions que David endure là-bas, tout seul – un an sans nous. »

Raz Ben Ami, une ancienne otage originaire du kibboutz Beeri dont le mari, Ohad Ben Ami, est toujours à Gaza, a noté qu’elle n’avait pas bénéficié des médicaments qui lui étaient nécessaires en captivité et qu’elle était convaincue que son mari ne recevait pas non plus ce dont il a besoin.

« L’hiver est là. Il fait froid, et là-bas, il fait encore plus froid », a-t-elle dit. « Même quand les conditions à Gaza étaient supposées être tolérables, il avait fallu beaucoup de temps avant que nous recevions des couvertures et des vêtements chauds. Le froid, combiné à plus d’un an de cauchemar dans les tunnels, sous les bombardements, c’est insupportable », a-t-elle affirmé.

Une autre mère, Lena Trufanov – dont le mari a été tué lors du massacre du 7 octobre alors qu’elle-même, sa mère, son fils, Sasha, et sa petite amie, Sapir Cohen, étaient pris en otage – a évoqué Sasha, qui est toujours détenu à Gaza.

« Lorsque j’étais en captivité, je n’ai jamais douté du fait que je m’en sortirais », a-t-elle déclaré. « J’étais certaine que l’État d’Israël ferait tout pour nous libérer. Pour que ce sentiment – ce sentiment que notre pays nous soutient, qu’il fera tout pour nous quel qu’en soit le prix – reste vivant pour nos enfants et pour nos petits-enfants, nous devons faire revenir tout le monde. »

« Ce qui nous a protégés, c’est ce sentiment de solidarité, ce sentiment d’unité nationale et le fait que chaque personne compte. S’il vous plaît, sauvez-les tous, ne laissez personne derrière – nous n’abandonnons pas nos blessés sur le terrain », a-t-elle continué.

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