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Danemark : un intervenant de Hind Rajab écarté d’un événement pro-palestinien

Le fondateur du groupe, Dyab Abu Jahjah, qui a déclaré être "très fier" de son entraînement militaire avec le Hezbollah, accuse les médias israéliens d'être à l'origine de cette annulation

Des étudiants de l'université de Copenhague portant des drapeaux palestiniens lors d'une manifestation contre Israël, au Danemark, le 6 mai 2024. (Crédit : Capture d'écran/Youtube ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Des étudiants de l'université de Copenhague portant des drapeaux palestiniens lors d'une manifestation contre Israël, au Danemark, le 6 mai 2024. (Crédit : Capture d'écran/Youtube ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Une conférence pro-palestinienne au Danemark a annulé l’intervention d’un représentant d’un groupe anti-Israël qui s’était distingué en portant plainte contre des soldats de l’armée israélienne pour des crimes de guerre présumés.

Dans un message écrit sur le réseau social X, la Fondation Hind Rajab (HRF) a noté que son représentant se trouvait déjà à Copenhague pour assister à la conférence de l’European Palestinian Network – où il devait prendre part à une table ronde.

La HRF a imputé à de « fausses informations diffusées par la presse israélienne » le retrait de Haroon Raza, avocat du groupe, d’une table ronde lors de la conférence qui s’est tenue à Copenhague samedi.

Un profil de Dyab Abu Jahjah, qui a ensuite fondé la HRF, publié en 2003 par le New York Times, cite l’activiste libano-belge déclarant avoir rejoint le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah avant d’immigrer en Belgique à l’âge de 19 ans.

« J’ai reçu une formation militaire, j’en suis encore très fier », avait-il déclaré.

Le Hezbollah est voué à la destruction d’Israël et a rejoint la guerre contre Israël après le 7 octobre 2023, en soutien au groupe terroriste palestinien du Hamas. Un cessez-le-feu au Liban a été conclu le mois dernier avec le groupe terroriste.

« Haroon Raza s’est rendu à Copenhague pour représenter la HRF, mais il y a quelques instants, l’organisation l’a informé que la participation de la Fondation Hind Rajab était annulée suite à des informations qui ont été publiées par les médias israéliens et qui nous lient, de manière mensongère, à des mouvements de résistance [nom que se donnent les groupes terroristes anti-Israël] au Liban et en Palestine », a écrit le groupe dans sa publication.

Elle a ajouté qu’elle ne participerait plus à l’avenir à des congrès et à des événements de mise en réseau.

Les organisateurs de la conférence n’ont pas fait de déclaration officielle sur cette annulation.

L’organisation, qui affirme, dans son message, que sa « seule mission reste la poursuite de la justice et la prise de responsabilité pour les victimes et pour les auteurs du génocide en cours », porte le nom de la petite Hind Rajab, une fillette âgée de six ans qui avait été tuée à Gaza au mois de janvier dernier.

La responsabilité de sa mort avait été attribuée à Tsahal – mais une première enquête qui avait été menée par l’armée israélienne avait révélé qu’aucun soldat ne se trouvait dans le secteur au moment des faits.

Les médias israéliens ont fait savoir, cette semaine, que les autorités israéliennes avaient connaissance d’au moins douze plaintes déposées à l’étranger contre des soldats de Tsahal, des plaintes qui les accusent de crimes de guerre à Gaza.

L’organisation identifie les soldats de Tsahal grâce au contenu des réseaux sociaux qu’ils publient depuis leurs opérations à Gaza, puis alerte les forces de l’ordre locales lorsqu’ils se rendent à l’étranger afin de tenter de les faire arrêter et de les poursuivre en justice pour crimes de guerre.

Son fil d’actualité sur X est rempli de soldats qu’elle a identifiés par leur nom et leur photo, ainsi que les lieux où ils se sont rendus.

L’auteur belge Dyab Abu Jahjah, né au Liban. (Crédit : Han Soete/CC BY-SA 3.0/Wikimedia Commons)

Le groupe, basé en Belgique, a déclaré avoir déposé auprès de la Cour pénale internationale (CPI) des preuves de crimes de guerre présumés à l’encontre de 1 000 Israéliens, notamment des vidéos et des rapports médico-légaux entre autres. La CPI a confirmé avoir reçu un dossier et a déclaré qu’elle « examinerait les documents soumis, le cas échéant ».

À la suite d’une plainte déposée par la fondation anti-Israël Hind Rajab, un tribunal fédéral brésilien avait ordonné à la police d’enquêter pour déterminer si un soldat de Tsahal qui voyageait dans le pays était responsable de « crimes de guerre » à Gaza. Le soldat a été contraint de fuir le Brésil.

Selon la chaîne publique Kan, aucune des accusations de la HRF n’a donné lieu à des arrestations jusqu’à présent, mais ses actions préoccupent le ministère israélien des Affaires étrangères, ainsi que Tsahal, qui a mis en place de nouvelles règles pour dissimuler l’identité des soldats de combat dans les articles de presse.

Selon les nouvelles directives de l’armée israélienne à l’intention des médias, toute interview d’un officier n’ayant pas le grade de général de brigade se fera avec le visage flouté ou de dos, et le nom complet caché, comme c’est le cas actuellement pour les interviews des membres des forces spéciales et des pilotes.

Ces lignes directrices ne devraient toutefois pas atténuer de manière significative le risque encouru par les soldats de Tsahal voyageant à l’étranger, car les organisations telles que la HRF identifient généralement les soldats par le biais du contenu des réseaux sociaux qu’ils publient d’eux-mêmes.

L’armée israélienne n’a pas fait grand-chose pour empêcher les soldats de partager en ligne du contenu non autorisé provenant d’opérations, le phénomène restant très répandu au cours du quinzième mois de la guerre.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 46 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables et incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza.

Israël affirme avoir tué 18 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre 2023.

Tsahal affirme prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et souligne que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités terroristes, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

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