Déblocage de fonds pour la rénovation urbaine dans les zones périphériques d’Israël
Le gouvernement offre un financement visant à soutenir les centres de population qui attirent moins les promoteurs privés
Sharon Wrobel est journaliste spécialisée dans l'immobilier pour le Times of Israel.
Le gouvernement sortant a approuvé un budget de 140 millions de shekels au début du mois pour soutenir la rénovation urbaine dans les villes et dans les villages situés hors du centre d’Israël, une initiative qui reconnaît que la valeur moindre des terrains, dans ces secteurs, attirera moins les promoteurs privés sans une forme ou une autre de soutien apporté par l’État.
Ces fonds devraient permettre de défricher des espaces pour pouvoir construire dans des secteurs de tout le Neguev, de la Galilée et du plateau du Golan. Ils ont aussi pour objectif de subventionner les promoteurs dans leurs projets individuels, en coordination avec les autorités locales qui sont prêtes à offrir 35 millions de shekels par projet.
La préférence sera donnée aux secteurs où le risque sécuritaire et ou de séisme est le plus important, et où il y a une forte densité d’anciennes constructions. Un processus de sélection sera chargé d’orienter ces financements en les versant aux projets offrant une valeur maximale et, dans l’idéal, dans des zones où ces fonds pourront servir de catalyseur à d’autres initiatives multiples.
Ce plan est la premier à avoir été décidé par l’équipe ministérielle conjointe qui avait été établie au mois de février, sous la direction du ministre de la Construction et du logement Zeev Elkin, et dont la mission était d’évaluer les outils les plus efficaces pour sortir de l’impasse la question de la rénovation urbaine dans les villes et les villages de la périphérie du pays.
Dévoilant ce projet de financement, Elkin a déclaré que la rénovation urbaine « n’est pas un luxe mais une nécessité de base pour toutes les villes qui ont été construites il y a des décennies… nous nous assurerons que cette initiative de rénovation urbaine, dans la périphérie du pays, entraînera une véritable dynamique de renouveau. »
De son côté, Elazar Bamberger, Directeur-général de l’Autorité gouvernementale pour le développement urbain, a qualifié le plan de « premier pas » susceptible de « changer la réalité existante… Ces outils vont permettre le développement massif d’activités de rénovation urbaine dans ces villes également, avec les forces des entreprise privées – comme c’est déjà le cas aujourd’hui, et avec beaucoup de succès, dans le centre du pays ».