Des étudiants universitaires en grève partielle en solidarité avec les otages
L'action devait durer 250 minutes, pour marquer le 250e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, ou 120 minutes, en référence au nombre d'otages toujours retenus à Gaza
Les étudiants des universités israéliennes ont entamé une grève partielle jeudi en solidarité avec les Israéliens enlevés par le groupe terroriste palestinien du Hamas et retenus à Gaza.
Organisée par l’Union nationale des étudiants israéliens (NUIS), la grève devait durer 250 minutes, pour marquer le 250e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, ou 120 minutes, en l’honneur du nombre d’otages restants à Gaza.
Dans certaines universités, dont l’Université hébraïque de Jérusalem, l’Université de Tel Aviv et l’Université Ben Gurion du Néguev, le syndicat étudiant a appelé à une grève d’une journée entière, a rapporté Ynet.
Certains membres de familles d’otages devaient participer aux événements de la journée, et la grève a été organisée avec le soutien du Forum des familles des otages et disparus, qui, dans une déclaration, a exprimé son soutien aux étudiants et a appelé à la poursuite des négociations avec le Hamas afin de « ramener tout le monde à la maison ».
Un grand nombre d’étudiants étaient présents au Festival Supernova, qui a été l’une des cibles des terroristes du Hamas le 7 octobre. Noa Argamani, étudiante à Ben Gurion, qui a récemment été secourue, faisait partie des otages.
« Les 120 personnes enlevées et retenues captives par le Hamas à Gaza vivent 250 jours d’une agonie inimaginable. Nous nous sommes réjouis du retour de Noa Argamani, étudiante à l’Université Ben Gurion, ainsi que de trois autres personnes enlevées, mais nous ne devrions pas accepter la situation insupportable dans laquelle 120 autres personnes sont toujours en captivité, y compris nos étudiants dont nous espérons tous qu’ils reviendront bientôt », a déclaré Elchanan Felhimer, président du NUIS, dans un communiqué.