Israël en guerre - Jour 568

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Des ex-otages mettent en garde contre les risques encourus par les captifs avec la reprise des combats

A Tel Aviv, Sasha Troufanov, Iair Horn et Keith Siegel ont appelé à la reprise des pourparlers, demandant aux pays médiateurs d'aider à ramener les parties concernées à la table des négociations

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

De gauche à droite : Les otages libérés Aviva Siegel, Keith Siegel, Yarden Bibas, Iair Horn, Yocheved Lifshitz et Sasha Troufanov participent à un rassemblement sur la place des otages à Tel Aviv, le 18 mars 2025. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
De gauche à droite : Les otages libérés Aviva Siegel, Keith Siegel, Yarden Bibas, Iair Horn, Yocheved Lifshitz et Sasha Troufanov participent à un rassemblement sur la place des otages à Tel Aviv, le 18 mars 2025. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Les ex-otages Sasha Troufanov, Iair Horn et Keith Siegel ont pris la parole mardi sur la place des Otages à Tel Aviv, en réaction à la reprise des frappes aériennes de Tsahal contre le Hamas – des attaques qui ont mis fin au fragile cessez-le-feu à Gaza, accord qui avait ouvert la porte à la libération des otages.

L’ex-otage Yarden Bibas était également présent, ainsi que Yocheved Lifshitz, elle-m^me ex-captive et dont le mari Oded a été tué par le Hamas alors qu’il était otage.

Les trois intervenants ont appelé à la reprise des pourparlers, demandant aux pays médiateurs d’aider à ramener les parties concernées à la table des négociations.

Troufanov, qui a passé 498 jours en captivité dans les geôles du Jihad islamique palestinien, a affirmé que l’action militaire mettait en danger les otages restants, mais que les décisionnaires ne tenaient pas compte de ce risque.

« Je n’arrête pas de penser à mes amis qui sont toujours là-bas », a dit Troufanov, en mentionnant les frères Ariel Cunio et David Cunio.

Bibas – qui a également été libéré dans le cadre du récent cessez-le-feu – s’est tenu derrière Troufanov, vêtu d’une chemise et tenant des pancartes sur lesquelles figuraient les visages des frères Cunio, ses amis de longue date du kibboutz Nir Oz.

Yarden Bibas sur la place des Otages, 18 mars 2025. (Crédit : Paula Patimer / Hostages Families Forum)

« Il y avait un accord qui m’a permis de rentrer et une deuxième phase était censée commencer », a indiqué Troufanov. « Qu’est-il arrivé à la deuxième phase ? Pourquoi les abandonnons-nous ? Les otages ne sont pas des affiches, ce sont des personnes, et leur temps est compté ».

Iair Horn a évoqué son frère, Eitan, qui avait également été capturé avec lui au kibboutz Nir Oz et qui a été abandonné à Gaza lorsque Iair a été relâché, sans dissimuler ses larmes.

« Les pressions militaires ne les sauveront pas », a affirmé Horn en se retournant et en montrant d’un geste les autres otages libérés. « Nous le savons par expérience ».

« Mon petit frère Eitan a été abandonné en enfer et je le ressens », a déclaré Horn en déglutissant difficilement. « Un tiers de moi-même est resté à Gaza. Toutes les vidéos [de propagande du Hamas] que vous avez vues de moi et d’Eitan, de Matan Angrest, de Guy Gilboa-Dalal et d’Eviatar David, toutes ces vidéos étaient des signes de vie et j’espère qu’elles ne deviendront pas leurs dernières vidéos, à cause de la reprise des combats ».

C’est Siegel, qui était accompagné de son épouse, l’ex-otage Aviva Siegel, qui a pris la parole en dernier.

Siegel s’est exprimé en hébreu puis en anglais, évoquant les espaces exigus et les conditions souterraines dans lesquels il a été détenu, privé d’air, de lumière, d’installations sanitaires, de nourriture suffisante ou d’eau.

« Je vivais dans une incertitude constante, ne sachant pas qui, parmi ma famille et mes amis, avait survécu au 7 octobre », a-t-il expliqué. « Ma survie dépendait des terroristes armés. J’ai été le témoin direct d’actes de brutalité, d’une violence et d’une cruauté que je n’aurais jamais imaginées possibles entre des êtres humains et à notre époque. »

Selon Siegel, l’effondrement du cessez-le-feu a fait renaître la peur pour les 59 otages restants et leurs familles.

« Président Trump, je vous suis éternellement reconnaissant d’avoir contribué à ma libération. Je sais que vous ne cesserez pas de tenter d’obtenir la libération des 59 otages restants. Nous appelons tous les médiateurs et la communauté internationale à exercer une pression maximale sur le Hamas et sur toutes les parties aux négociations pour qu’ils reprennent les pourparlers et pour qu’ils obtiennent la libération immédiate de tous les otages. Le temps presse. »

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