Des Israéliens relâchés quelques heures après leur arrestation pour émeutes en Cisjordanie
L'armée a déclaré que des résidents d'implantations ont blessé deux officiers de la police des frontières pendant l'évacuation d'un avant-poste, puis ils ont pris d'assaut Beit Furik et vandalisé des biens à Huwara
Un juge de la Cour du district central a ordonné mercredi soir la libération des huit suspects arrêtés pour avoir participé à des émeutes et à des agressions contre des Palestiniens et des soldats israéliens dans le nord de la Cisjordanie.
Des membres de l’Administration civile, qui gère les affaires civiles en Cisjordanie, et de la police des frontières sont intervenus pendant la nuit pour démolir l’avant-poste illégale de résidents d’implantations près du village palestinien de Beit Furik, à proximité de Naplouse. La construction de l’avant-poste se trouvait sur des terres palestiniennes privées.
Lors de l’évacuation de l’avant-poste d’Or Yosef, l’armée israélienne a déclaré que des résidents d’implantations ont lancé des pierres sur les forces, blessant deux officiers de la police des frontières.
Peu après, les résidents d’implantations ont pris d’assaut Beit Furik, « ont mis le feu à des biens dans la région et ont jeté des pierres sur le village », selon l’armée.
Dans la ville voisine de Huwara, les résidents d’implantations ont mené une autre attaque contre des Palestiniens. Ils ont incendié des biens et ont lancé des pierres.
L’organisme de surveillance Yesh Din, opposé au mouvement pro-implantations, a déclaré que la maison d’une famille de sept personnes avait été incendiée, ainsi que deux véhicules. Le groupe a déclaré que les voisins ont sauvé la famille de l’incendie, mais que le père a été attaqué avec des pierres et des bâtons et a été hospitalisé avec des fractures du crâne.
Parallèlement, à la périphérie de Rujeib, un autre village palestinien de la région de Naplouse, une vingtaine de résidents d’implantations se sont rassemblés, selon l’armée israélienne, apparemment en vue d’une nouvelle attaque.
À l’arrivée des soldats de l’armée israélienne et de la police des frontières, les résidents d’implantations se sont heurtés aux forces, a indiqué l’armée.