Israël en guerre - Jour 474

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Des résidents d’implantations arrêtés après des émeutes nocturnes en Cisjordanie

Les résidents d'implantations ont incendié des bâtiments, se sont livrés à des jets de pierres, et se sont heurtés aux forces de l'ordre

Une maison de Huwara brûlée par des émeutiers israéliens le 4 décembre 2024 (Crédit : habitants de Huwara via Yesh Din)
Une maison de Huwara brûlée par des émeutiers israéliens le 4 décembre 2024 (Crédit : habitants de Huwara via Yesh Din)

Des dizaines de résidents d’implantations ont déclenché des émeutes dans la nuit de mardi à mercredi après que les troupes ont démoli trois bâtiments dans un avant-poste de Cisjordanie.

Plusieurs résidents d’implantations israéliens ont été arrêtés par les troupes pour s’être livrés à des émeutes et avoir attaqué des Palestiniens dans le nord de la Cisjordanie pendant la nuit et ce matin, selon l’armée.

La chaîne publique Kann rapporte que six personnes ont été arrêtées. On ne sait pas si elles sont toujours détenues.

Des membres de l’Administration civile et de la police des frontières sont intervenus pendant la nuit pour démolir la construction d’un avant-poste illégal près du village palestinien de Beit Furik, à proximité de Naplouse. L’avant-poste illégal se trouvait sur des terres palestiniennes privées.

« La construction a été érigée illégalement et a été évacuée sur décision de l’establishment de la sécurité, également à la lumière des nombreux incidents criminels contre les Palestiniens qui émanaient de la zone », indique l’administration dans un communiqué, selon les médias israéliens.

« L’une des structures servait de salle d’étude de la Torah, et il a été demandé à ceux qui y séjournaient de l’évacuer à l’avance par respect pour le caractère sacré de l’endroit. Les troupes ont reçu l’instruction d’agir avec sensibilité et de protéger les objets sacrés qui se trouvaient dans le bâtiment », a précisé l’administration.

Au cours de l’évacuation de l’avant-poste, Tsahal indique que des pierres ont été lancées sur les forces, blessant deux officiers de la police des frontières.

Les résidents d’implantations ont également incendié une maison en construction, une épicerie et un véhicule à Bayt Furik, près de Naplouse, rapporte le site d’information Ynet. Ils ont également procédé à des jets de pierres, selon l’armée.

Dans la ville voisine de Huwara, des résidents d’implantation ont mené une nouvelle attaque contre des Palestiniens, incendiant des biens et lançant des pierres.

L’organisation de surveillance Yesh Din affirme que des résidents d’implantations ont mis le feu à la maison d’une famille de sept personnes à Huwara, ainsi qu’à deux véhicules. Le groupe affirme que des voisins ont sauvé la famille de l’incendie, mais que le père a été attaqué à coups de pierres et de bâtons et qu’il a été hospitalisé pour des fractures du crâne.

Parallèlement, à la périphérie de Rujeib, un autre village palestinien de la région de Naplouse, une vingtaine de résidents d’implantations se sont rassemblés, selon l’armée israélienne, apparemment en vue d’une nouvelle attaque.

À l’arrivée des soldats de l’armée israélienne et de la police des frontières, les émeutiers israéliens se sont heurtés aux forces, selon l’armée.

L’armée israélienne affirme que « les incidents ont été dispersés et qu’un certain nombre d’Israéliens ont été arrêtés » et remis à la police pour un interrogatoire plus approfondi.

« L’armée israélienne considère comme très grave toute violence contre ses troupes et les membres des forces de sécurité, qui travaillent jour et nuit pour la sécurité des citoyens de la région », indique l’armée, ajoutant que
« ces incidents doivent être condamnés et ceux qui enfreignent la loi doivent être poursuivis. »

Les poursuites dans de tels cas sont particulièrement rares, ce qui a conduit plusieurs pays occidentaux à commencer à sanctionner les extrémistes israéliens qui déstabilisent la Cisjordanie au début de l’année.

La violence des résidents d’implantations à l’encontre des Palestiniens est montée en flèche depuis le massacre du Hamas, le 7 octobre 2023, et les forces de sécurité ont été accusées de fermer les yeux sur ces attaques.

 

 

 

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