Des olim anglo-saxons ayant laissé leur empreinte en Israël récompensés par la Knesset
Le prix Bonei Zion, organisé par l'association Nefesh B'Nefesh a été décerné à ceux qui œuvrent pour changer des vies dans le pays, après leur alyah

L’organisation d’aide à l’immigration Nefesh B’Nefesh a récompensé les 9 lauréats du prix 2017 Sylvan Adams Nefesh B’Nefesh Bonei Zion lundi 26 juin à la Knesset. Pour la quatrième année consécutive, ce prix récompense les immigrants de pays anglophones qui ont marqué Israël de leur empreinte.
Les lauréats du prix Bonei Zion 2017 ont le professeur Benjamin Corn, chef du département de radiothérapie à l’hôpital Ichilov ; Beth Steinber, directrice et cofondatrice des programmes Shutaf Inclusion et cofondatrice de Theater in the Roogh ; le rabbin Chaim Brovender, fondateur et directeur de WebYeshiva.org ; le professeur Gerald Steinberg, président de NGO Monitor et professeur d’études politiques à l’université Bar-Ilan ; l’artiste Yoram Raanan ; la capitaine Libby Weiss, directrice des réseaux sociaux pour l’unité des porte-paroles de l’armée israélienne ; et Scott Neiss, fondateur de l’association israélienne de lacrosse.
Deux prix d’excellence ont également été décernés au professeur Alice Shalvi, pour sa contribution au statut des femmes par l’instruction et la promotion, et au professeur Eliezer Jaffe pour ses accomplissements révolutionnaires dans le travail social.
« En tant qu’Anglo-Saxons, nous avons quelque chose de spécial par lequel nous pouvons contribuer », a déclaré le rabbin Yehoshua Fass, le cofondateur et directeur exécutif de Nefesh B’Nefesh. « Il y a des choses que nous pouvons faire pour le peuple juif, et chacun met la main à la pâte à sa façon. »
Lors de la cérémonie de lundi, les ministres de la Coopération régionale Tzachi Hanegbi et la ministre de l’Alyah et de l’Intégration Sofa Landver ont pris la parole.
Hanegbi, qui organisait officiellement la cérémonie, a parlé de la phase d’adaptation par laquelle doivent passer ceux qui immigrent dans un nouveau pays.
« En tant que mari d’une nouvelle immigrante qui est arrivée en Israël à l’âge de 19 ans, je sais à quel point c’est grisant et stimulant d’être un Oleh et de s’adapter à la société israélienne », a déclaré Hanegbi.
Landver, qui assiste souvent aux cérémonies de Nefesh B’Nefesh a déclaré qu’elle était venue bénir les lauréats et qu’elle souhaitait rappeler les défis de l’immigration et de l’apprentissage d’une nouvelle langue.
« Nous savons ce que c’est », dit-elle. « Nous disons ‘l’an prochain à Jérusalem’ », mais une fois que l’on est là, ce n’est pas facile. Une nouvelle vie, une nouvelle langue. Ce n’était pas facile de venir ici et de recommencer sa vie. Vous êtes venus et vous l’avez fait en Israël, et vous avez changé des vies en Israël ».
Le prix Bonei Tzion a été créé en septembre 2013 et octroie un prix de 10 000 dollars, qui est accordé dans six catégories, notamment la science et la médecine, le travail communautaire et non lucratif, l’éducation, la promotion d’Israël, l’art et la culture et les sports.
En 2016, le magnat de l’immobilier montréalais Sylvan Adams, également nouvel immigrant en Israël s’est associé à ce prix, qui s’appelle désormais The Sylvan Adams Nefesh B’Nefesh Bonei Zion Prize.