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Enchères : Le conseil des ventes met en garde contre l’exposition d’objets nazis

L'exposition de tels objets "a été signalée dans des petites ventes en province, soit des ventes militaires, soit des ventes de succession

L'étoile jaune, que les Juifs étaient forcés de porter pendant le règne nazi, où l'on peut lire "Juif", est exposée dans une vitrine du mémorial de Wewelsburg à Bueren-Wewelsburg, en Allemagne, le 22 janvier 2015. (Photo par Caroline Seidel/picture alliance via Getty Images)
L'étoile jaune, que les Juifs étaient forcés de porter pendant le règne nazi, où l'on peut lire "Juif", est exposée dans une vitrine du mémorial de Wewelsburg à Bueren-Wewelsburg, en Allemagne, le 22 janvier 2015. (Photo par Caroline Seidel/picture alliance via Getty Images)

Le Conseil des ventes, organisme régulateur des maisons d’enchères, a averti celles-ci vendredi de ne jamais exposer d’objets en lien avec le nazisme, sauf peine d’être sanctionnées pénalement, à la suite de cas dénoncés récemment en province.

« À la suite de plusieurs saisines des parquets de la République au sujet de ventes publiques d’objets datant de la Seconde Guerre mondiale, le Conseil des ventes appelle l’attention des opérateurs de ventes volontaires sur les règles qui s’appliquent en la matière », a indiqué un communiqué du Conseil des ventes (CVV).

Le Conseil se réfère à un article du code pénal, l’article R. 645-1, pour rappeler que « l’exposition, en vue de la vente, dans un catalogue papier ou numérique ou l’exposition au public d’uniformes, parties d’uniforme et objets porteurs de signe nazi, ou rappelant de manière évidente les exactions commises par les nazis (étoile jaune d’époque ou même sa copie) est interdite par la loi, et pénalement sanctionnée ».

« Cette interdiction ne peut être contournée par l’apposition d’une pastille sur la croix gammée ou le floutage de la photo », ajoute le CVV.

Selon son président Henri Paul, interrogé par l’AFP, l’exposition de tels objets « a été signalée dans des petites ventes en province, soit des ventes militaires, soit des ventes de succession. Des commissaires priseurs ont laissé passer ici et là une croix de fer, un insigne avec la svastica ». Il a cité des cas à Albi, Rodez, Fécamp, Soissons, Pamiers.

« Après avoir rencontré le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Francis Kalifat, nous avons décidé d’émettre une recommandation aux maisons de ventes sur ce sujet grave », a-t-il expliqué.

Un lanceur d’alerte avait alerté le CRIF qui a porté plainte et plusieurs parquets ont fait saisir des objets, a expliqué M. Paul.

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