Ex-général : Autoriser un bref cessez-le-feu seulement si le CICR rend visite aux otages et si Shifa est évacué
Israël doit décider ce qui est le plus essentiel, dit Giora Eiland : "Faire bonne figure aux yeux de l'Occident ou terrifier les voisins du Moyen-Orient."
Le général de division à la retraite, Giora Eiland, ancien chef des opérations de Tsahal et ex-chef du Conseil national de sécurité, a déclaré samedi à la Douzième chaîne qu’il pense qu’Israël se trouve dans une « guerre existentielle ». En tant que tel, l’impact sur les civils de l’État ennemi voisin pourrait devoir être extrêmement élevé, mais serait toujours considéré comme « proportionné ».
Il cite l’ancien Premier ministre Ariel Sharon qui avait déclaré : « Les Juifs ont aussi le droit de vivre. »
Israël doit décider ce qui est le plus essentiel, dit-il : « Faire bonne figure aux yeux de l’Occident ou terrifier les voisins du Moyen-Orient. »
Même dans ce cadre, souligne-t-il, il est certainement possible d’offrir une aide humanitaire aux habitants de Gaza, mais cela doit se faire dans le cadre de paramètres qui servent les intérêts essentiels d’Israël.
Par exemple, Israël pourrait proposer un cessez-le-feu de 12 heures au cours duquel l’aide humanitaire serait autorisée à entrer dans la bande de Gaza, mais à condition que la Croix-Rouge s’y rende également, qu’elle voie les otages et s’assure de leur sort, et que l’hôpital Shifa, sous lequel le Hamas maintient sa principale base d’opérations, soit évacué.
Il affirme qu’il n’y a aucune raison pour qu’Israël aide l’administration du groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza, « et certainement pas avec du carburant ».
Il ne suffit pas qu’Israël se contente de répéter inlassablement que « le Hamas est mauvais », sans créer une marge de manœuvre militaire maximale pour éradiquer le Hamas militairement et administrativement, affirme Eiland. Il note que, comme pour les nazis, le Hamas à Gaza n’est pas seulement une machine de guerre, mais aussi une administration au service de cette machine, et qu’elle doit elle aussi être démantelée.
Il implore également les dirigeants israéliens de profiter des visites de solidarité et du soutien des dirigeants mondiaux non seulement comme un exercice de relations publiques, mais aussi pour les inciter à soutenir publiquement les mesures essentielles pour aider Israël à éradiquer le Hamas, telles que l’appel aux habitants de Gaza à évacuer les zones où Israël s’attaque aux terroristes.