Israël en guerre - Jour 371

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Formés à l’analyse des carnages, les archéologues recherchent les victimes dans les kibboutzim

L'Autorité israélienne des antiquités a fait savoir que les restes de dix personnes ont été découverts lors du tamisage des cendres des maisons brûlées à Beeri, Kfar Aza, Nir Oz et ailleurs

Les archéologues de l'Autorité israélienne des antiquités ont rejoint l'armée pour tenter de retrouver les restes des portés-disparus dans les habitations calcinées lors du massacre du Hamas, le 7 octobre. Crédit : Shai Halevi, Israel Antiquities Authority)
Les archéologues de l'Autorité israélienne des antiquités ont rejoint l'armée pour tenter de retrouver les restes des portés-disparus dans les habitations calcinées lors du massacre du Hamas, le 7 octobre. Crédit : Shai Halevi, Israel Antiquities Authority)

Les archéologues ont rejoint les efforts livrés par l’armée israélienne dans son travail d’identification des victimes du Hamas, le 7 octobre. Ils ont déclaré avoir découvert les restes d’au-moins dix personnes dans les maisons qui ont été incendiées au cours de ce massacre.

Dans une annonce faite mardi, l’Autorité israélienne des antiquités a indiqué que depuis qu’elle se trouve sur le terrain, depuis 15 jours, ses archéologues ont aidé à identifier dix hommes, femmes et enfants qui étaient jusqu’alors considérés comme portés-disparus.

Utilisant les techniques qu’ils mettent en œuvre lors des fouilles entreprises sur les sites antiques qui ont été détruits ou brûlés, les archéologues ont ratissé et passé au tamis les cendres des habitations incendiées à Beeri, Kfar Aza et à Nir Oz, trois kibboutz qui ont été dévastés lors de l’assaut meurtrier du groupe terroriste. Ils ont aussi examiné les contenus des voitures qui se trouvaient sur le site d’une rave-party où les hommes armés du Hamas ont tué 260 personnes.

Au moins 1 400 personnes ont été assassinées et plus de 240 personnes ont été prises en otage quand 3 000 terroristes environ ont franchi la frontière avec Israël, depuis la bande de Gaza, par voie terrestre, aérienne et maritime, le 7 octobre. La vaste majorité des personnes qui ont été massacrées alors que les terroristes avaient pris le contrôle des communautés frontalières ont été des civils – notamment des bébés, des enfants et des personnes âgées. Les terroristes ont utilisé des explosifs à grande puissance pour tuer leurs victimes et ils ont mis le feu à des habitations où des familles s’étaient retranchées, se croyant à l’abri dans leur pièce blindée, et qui ont été brûlées vives.

Cet effort visant à retrouver et à identifier les restes des victimes de l’attaque n’ont pas cessé au cours du dernier mois, avec le renfort des bénévoles de l’organisation de recherche et de secours de la ZAKA qui sont venus soutenir l’armée dans cette tâche. C’est le major Shlomo Hazut, rabbin de la division de Gaza au sein de Tsahal, qui dirige cette mission, qui vise à pouvoir fournir aux familles en l’attente d’information sur le sort qui a été réservé à leurs proches des réponses. L’identification est particulièrement difficile dans la mesure où les corps ont été mutilés post-mortem et que les maisons ont été réduites en cendres. Le nombre indéterminé de personnes prises en otage ajoute également à la confusion.

« C’est une chose de rechercher les restes de destructions survenues il y a 2000 ans et c’est une toute autre chose – déchirante et inimaginable – de mener la tâche présente, celle de la recherche de nos frères et de nos sœurs dans les communautés dévastées », a dit l’Autorité des antiquités dans le communiqué.

« En tenant compte de toutes les difficultés et de tous les défis émotionnels qu’implique cette mission, nous espérons pouvoir contribuer à des identifications certaines pour le plus grand nombre de familles que possible, des familles qui sont plongées dans l’incertitude en ce qui concerne le sort réservé à ceux qui leur sont chers », a commenté le directeur de l’Autorité, Eli Escusido.

Sur les restes d’au-moins dix victimes qui ont pu être identifiées, certaines ont pu être inhumées. D’autres restes sont actuellement soumis à des examens supplémentaires.

Un archéologue de l’Autorité israélienne des antiquités participe aux efforts de recherche des personnes disparues dans les lieux qui ont été incinérés lors de l’assaut du Hamas le 7 octobre. (Crédit : Assaf Peretz/Autorité israélienne des antiquités)

Le camp militaire de Shura, à proximité de Ramle, a servi de filiale pour ce travail, l’institut médico-légal national (Abu Kabir) de Jaffa ayant été dans l’incapacité de gérer le nombre immense de restes humains découverts dans le sillage de l’attaque.

En temps de paix, Abu Kabir prend en charge environ 2 000 dossiers par an. La loi exige que tous les décès d’origine non-naturelle fasse l’objet d’une enquête dans ses bureaux – meurtre, homicide involontaire, mort impliquant une agression sexuelle et suicide. Une combinaison de méthodes est utilisée pour identifier les restes des victimes et notamment les analyses ADN, les empreintes digitales et l’odontologie médico-légale.

Un grand nombre de restes doivent encore être identifiées. Certains appartiendraient aux terroristes du Hamas qui ont été tués en Israël, a fait savoir la police.

Renee Ghert-Zand a contribué à cet article.

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