Israël en guerre - Jour 643

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France : Appel de plusieurs syndicats et de partis de gauche une mobilisation anti-Israël samedi

La CFDT, la CGT, Unsa, Solidaires et FSU demandent la reconnaissance d'un Etat palestinien appellent notamment à manifester au départ de la place de la République à Paris

Des manifestants brandissent des pancartes sur lesquelles on peut lire « La France coloniale soutient le génocide colonial » (à gauche) et une carte appelant à l'extermination d'Israël, lors d'une manifestation organisée pour soutenir les militants à bord d'un bateau intercepté par les forces israéliennes aux abords de Gaza, à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 9 juin 2025. (Crédit : Matthieu RONDEL / AFP)
Des manifestants brandissent des pancartes sur lesquelles on peut lire « La France coloniale soutient le génocide colonial » (à gauche) et une carte appelant à l'extermination d'Israël, lors d'une manifestation organisée pour soutenir les militants à bord d'un bateau intercepté par les forces israéliennes aux abords de Gaza, à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 9 juin 2025. (Crédit : Matthieu RONDEL / AFP)

Cinq syndicats (CFDT, CGT, Unsa, Solidaires et FSU), rejoints par des partis de gauche, appellent mercredi à une « mobilisation pour la Palestine » samedi, avec notamment une manifestation à Paris, dénonçant « la fuite en avant mortifère des autorités israéliennes et les exactions » à Gaza.

« Nous appelons à nous mobiliser massivement le 14 juin à Paris et partout en France, dans le cadre du week-end mondial de mobilisations, pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et pour un accès sans entraves de l’aide humanitaire », écrivent les organisations syndicales dans un communiqué commun.

Ces cinq organisations qui demandent la reconnaissance d’un Etat palestinien, appellent notamment à manifester au départ de la place de la République à Paris, samedi à 14H00.

« Les habitants de l’enclave palestinienne subissent depuis plus de 600 jours des bombardements indiscriminés, des déplacements forcés et une famine imposée aux civils comme méthode de guerre. Avec un sentiment d’impunité, le gouvernement israélien exprime, au fil des déclarations et sans complexes, des intentions génocidaires et entraîne Israël dans une faillite morale », dénoncent ces syndicats dans leur communiqué.

Ils appellent notamment la France et l’Europe à agir pour « la suspension de l’accord d’association UE-Israël », « un arrêt de fourniture d’armes et de matériel militaire à Israël », « l’application de la résolution des Nations-Unies du 18 septembre 2024 pour mettre fin à l’occupation du territoire palestinien, de la colonisation et de l’apartheid », « la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens, et de tous les otages israéliens détenus par les groupes armés ».

Côté politique, le Parti socialiste, les Ecologistes et le Parti communiste ont appelé à se joindre à la mobilisation samedi.

Dans un communiqué transmis mercredi après-midi, FO, qui n’est pas signataire de l’appel à mobilisation, réclame « un cessez-le-feu immédiat à Gaza ».

« Tout doit être mis en œuvre pour mettre fin à cette guerre, obtenir la libération de tous les otages et donner aux peuples israélien et palestinien l’assurance de la sécurité, du respect et d’une paix durable », ajoute l’organisation.

Rompant une trêve de deux mois, Israël a intensifié à la mi-mai sa campagne aérienne et terrestre dans la bande de Gaza dans le but d’anéantir les terroristes palestiniens du Hamas, de libérer les otages israéliens qui y sont retenus depuis le pogrom du 7 octobre par les groupes terroristes et de prendre le contrôle du territoire palestinien.

Le ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 54 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 20 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël affirme s’efforcer de minimiser les pertes civiles et souligne que le Hamas utilise les Gazaouis comme boucliers humains, en menant ses combats depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de plus de 1 200 personnes du côté israélien, en majorité des civils.

Sur les 251 personnes alors enlevées, 54 restent retenues à Gaza, dont au moins 32 sont mortes, selon les autorités israéliennes. Le corps d’un autre soldat tué en 2014, le lieutenant Hadar Goldin, est toujours détenu par le Hamas.

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