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France: l’Intérieur fait appel de la suspension de la fermeture d’une mosquée

La fermeture temporaire de la mosquée de Pessac, accusée de véhiculer une "idéologie salafiste", avait été décidée par la préfète de la Gironde

La mosquée de Pessac, en Gironde. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)
La mosquée de Pessac, en Gironde. (Crédit : Capture d'écran/YouTube)

Le ministère de l’Intérieur a décidé de faire appel de la décision du juge des référés de Bordeaux qui a suspendu la fermeture pour 6 mois de la mosquée de Pessac accusée par la préfecture de Gironde de véhiculer une « idéologie salafiste », a annoncé jeudi la préfète sur Twitter.

La fermeture temporaire avait été décidée par la préfète de la Gironde Fabienne Buccio par arrêté le 14 mars « en raison des activités pratiquées et des idées véhiculées dans cette mosquée », selon la préfecture.

Cet appel devant le Conseil d’Etat n’étant pas suspensif, la mosquée Al Farouk de Pessac, en banlieue de Bordeaux, va pouvoir rester ouverte.

Dans son arrêté, la préfecture faisait valoir que l’association « Rassemblement des musulmans de Pessac » et son président, diffusaient sur internet et les réseaux sociaux des messages et relayaient des écrits de tiers « incitant à la violence, à la haine ou à la discrimination », encourageant « à la commission d’actes de terrorisme » ou « faisant l’apologie de tels actes ».

Mais le juge des référés du tribunal administratif de Bordeaux saisi par la mosquée pour faire suspendre en urgence la décision préfectorale, qu’elle qualifiait de « disproportionnée », a estimé qu’il n’y avait pas lieu de prendre une telle mesure, selon son ordonnance rendue mardi.

« Malgré leur caractère critiquable, les publications (sur internet, ndlr) ayant motivé cette fermeture ne présentaient pas un caractère extrémiste au point de provoquer, par la haine et la violence, à la commission d’actes de terrorisme », a expliqué le tribunal administratif dans un communiqué mercredi.

« Avant la décision de fermeture, l’association avait supprimé les écrits dénoncés (…) et pris des mesures pour éviter le renouvellement de provocations à la violence ou à la haine en procédant au remplacement du gestionnaire du site (internet) et en désignant un modérateur », a ajouté le tribunal.

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