Fusillade à Bangkok : Les Israéliens présents dans le centre commercial ont pu fuir
Le ministère des Affaires étrangères a noté ignorer si les ressortissants qui se trouvaient dans le centre commercial Siam Paragon avaient été blessés
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël
Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, les ressortissants israéliens qui étaient présents lors de la fusillade qui a eu lieu mardi dans un centre commercial de Bangkok sont parvenus à s’échapper. Il a toutefois indiqué qu’il ignorait s’ils avaient été blessés pendant l’incident.
Cette fusillade survenue dans un important centre commercial de Bangkok a fait un mort et six blessés, ont indiqué les services d’urgence thaïlandais, qui ont admis une erreur dans leur premier bilan faisant état de trois décès.
« On a d’abord parlé de trois morts, mais en réalité une seule personne est décédée », a déclaré aux journalistes Yuthana Srettanan, directeur du centre d’urgences Erawan.
Le Premier ministre thaïlandais, Srettha Thavisin, a déclaré aux journalistes que l’attaquant avait été appréhendé et que la situation était sous contrôle.
Le suspect arrêté est un adolescent de quatorze ans, a indiqué le bureau d’enquêtes de la police thaïlandaise.
« La police est en train de nettoyer les lieux. La situation se détend », a déclaré Srettha aux journalistes.
Des images de vidéosurveillance diffusées sur les réseaux sociaux montrent un jeune homme appréhendé par deux policiers arme au poing, dans un magasin de meubles.
Des bruits d’explosion ont créé des scènes de panique en fin d’après-midi, à Siam Paragon, un haut-lieu touristique et commercial de la capitale thaïlandaise.
Des centaines de personnes ont évacué le bâtiment, selon une journaliste de l’AFP qui se trouvait sur place.
Plus d’une heure après le début supposé de la fusillade, des dizaines de véhicules de la police et d’ambulances stationnaient toujours devant les principales entrées du centre commercial.
Les attaques à main armée sont récurrentes dans le royaume, qui a l’un des taux de possession d’armes à feu les plus élevés d’Asie.
Cet incident intervient quasiment un an jour pour jour après la plus importante tuerie de masse de l’histoire moderne de la Thaïlande, dans la province de Nong Bua Lam Phu (nord-est).
Un ancien policier avait tué 36 personnes, dont une majorité d’enfants de moins de cinq ans, lors d’un périple meurtrier au fusil et au couteau qui avait duré plus de trois heures.
Des attaques à main armée continuent de faire des victimes chaque semaine ou presque dans le royaume, sans que la situation n’évolue beaucoup sur le plan juridique.
Le pays comptait en 2017 environ dix millions d’armes à feu, dont près de la moitié (4 millions) ne sont pas enregistrées auprès des autorités, selon le Small Arms Survey, un programme de recherche suisse.
En 2020, une tuerie dans un centre commercial de Nakhon Ratchasima avait fait 29 morts.
L’AFP a contribué à cet article.