Gabbay réitère ses appels à Lapid, Gantz rejette une coalition avec Netanyahu
Le chef du parti travailliste redemande aux chefs des partis Hossen LeYisrael et Yesh Atid de déclarer publiquement qu'ils ne rejoindront 'qu'un gouvernement engagé au changement'
Le chef du Parti travailliste actuellement en difficulté, Avi Gabbay, a réitéré samedi ses appels au chef du parti Yesh Atid, Yair Lapid, et à celui du Hossen LeYisrael, Benny Gantz, à s’engager publiquement à ne pas rejoindre un gouvernement dirigé par Netanyahu si le Premier ministre remportait les élections.
« Il est important que tous les candidats de notre camp s’engager clairement à l’avance à n’intégrer qu’une coalition déterminée au changement », a déclaré Gabbay devant une assemblée réunie pour un événement culturel dans la ville côtière de Netanya.
« Les citoyens d’Israël sont divisés en deux camps », a-t-il ajouté. « Il y a ceux qui veulent le changement et un gouvernement impliqué dans leur vie et il y a ceux qui pensent qu’il faut juste accepter la situation telle qu’elle est. »
Mercredi, Avi Gabbay avait reconnu que Benny Gantz, l’ancien chef d’état-major de Tsahal, et son nouveau parti ne s’allieraient pas aux travaillistes pour tenter de renverser le Premier ministre et son parti le Likud lors des élections à venir.
Gantz et Lapid semblent opposées à une alliance avec Gabbay et le parti travailliste de centre-gauche puisqu’ils tentent d’attirer les votes de la gauche et de la droite. Gabbay a d’ailleurs indiqué qu’il insisterait pour diriger cette éventuelle union.
Jeudi, Gabbay a fait l’objet de huées et de sifflets lors d’une conférence qui s’annonçait festive. Il tentait de persuader sa formation, amère et divisée, qu’il sera en mesure de battre le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors des élections d’avril.
Dans un contexte d’appels à la démission – le parti, une force politique puissante dans le passé, connaissant de forts revers dans les sondages – Gabbay a tenté d’ignorer le chahut et il s’est présenté comme une alternative crédible à Netanyahu, dont la formation du Likud semble sur le point d’être réélue.