Gallant : Il faudra faire « des concessions douloureuses » pour libérer les otages
Le ministre de la Défense rappelle que "tous les objectifs ne peuvent être atteints uniquement par des opérations militaires"

Il faudra faire « des concessions douloureuses » pour libérer les otages retenus en captivité dans la bande de Gaza après plus d’un an de guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, a affirmé dimanche le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.
« Au sud, le Hamas a cessé d’agir comme structure militaire, au nord, le [groupe terroriste chiite libanais du] Hezbollah continue de subir des coups et sa direction a été éliminée, la majorité de son arsenal de roquettes a été détruit et ses forces ont reculé de la frontière » séparant le Liban et Israël, a déclaré le ministre.
Avec son attaque « précise, létale et surprenante » contre l’Iran, Israël a envoyé un message clair, a souligné Gallant. « Le bras long d’Israël atteindra quiconque tente de nous nuire. »
« Il n’y a pas d’endroit trop éloigné pour nous. »
Les groupes terroristes ne représentent plus « un outil efficace entre les mains de l’Iran », a-t-il affirmé.
Il s’exprimait lors d’une cérémonie officielle à Jérusalem pour le premier anniversaire hébraïque du 7 octobre 2023, jour du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans le sud d’Israël, qui a déclenché la guerre en cours à Gaza.
« Ces succès ont créé un changement dans le rapport de forces entre Israël et ses ennemis et nous permet d’atteindre les objectifs de la guerre », a-t-il affirmé.
Mais « tous les objectifs ne peuvent être atteints uniquement par des opérations militaires », a prévenu Gallant.
« Pour remplir notre devoir moral de ramener nos otages à la maison, nous allons devoir faire des concessions douloureuses », a-t-il dit, alors que de nouveaux pourparlers sont attendus dimanche à Doha entre Israéliens, Américains et Qataris pour évoquer la possibilité d’une trêve à Gaza associée à une libération d’otages.
« Nous devons le faire pour les otages, pour leurs familles, pour les soldats qui sont tombés pour cet objectif, pour l’héritage de Tsahal, et au nom de l’éthique juive et nationale. »
« C’est notre responsabilité. »