GB : Une ONG dément avoir perdu une aide de l’Etat pour des positions anti-Israël
L’ONG “War on Want” dit que l’information de la fin du soutien gouvernemental est une "fabrication de toutes pièces"

L’œuvre de charité « War on Want » a catégoriquement démenti les informations selon lesquelles le gouvernement britannique avait retiré son soutien au groupe pour son partenariat avec des évènements anti-Israël.
Dans un communiqué publié dimanche, le groupe anti-pauvreté a qualifié une information du Telegraph indiquant que le département du développement international du gouvernement avait retiré son financement à l’ONG une de « fabrication de toutes pièces ».
« ‘War on Want’ n’a pas cherché de soutien auprès d’aucun gouvernement britannique pour ses opérations depuis nombre d’années à présent, il est donc absurde de suggérer que nous avons vu nos financements ‘retirés’ », a déclaré dans un communiqué John Hilary, le directeur exécutif de War on Want.
« L’insinuation que nous avons été critiqué par le gouvernement pour avoir défendu les droits du peuple palestinien est tout aussi fausse. »
Pendant le week-end, le quotidien britannique a publié un article affirmant que l’implication du groupe dans des rassemblements anti-Israël, y compris la semaine contre l’apartheid israélien le mois dernier, avait poussé les fonctionnaires londoniens à interrompre le financement.
Ces deux dernières années, War on Want a reçu environ 325 000 euros de financement gouvernemental, selon l’article.
Une source du département du développement international a déclaré au quotidien que le Royaume-Uni « déplorait l’incitation [à la haine] des deux côtés du conflit israélo-palestinien ».
Le gouvernement britannique a récemment interdit aux municipalités et à d’autres autorités publiques financées par l’Etat de mettre en place des boycotts d’Israël.
Le Telegraph a déclaré avoir obtenu des enregistrements secrets d’évènements où l’antisémitisme, la demande de destruction d’Israël, ou le soutien brut au terrorisme étaient exprimés par des chercheurs et d’autres pendant des rencontres dans certaines des plus prestigieuses universités de Grande-Bretagne.
Certains des évènements étaient parrainés par War on Want.